Le 12 octobre 2020, Alkarama a soumis une plainte au Comité des droits des personnes handicapées (CDPH) au nom de Safar bin Abdulrahman Al Hawali, un érudit religieux âgé de 70 ans. Cet éminent érudit est détenu arbitrairement depuis le 12 juillet 2018 après avoir publié un livre dans lequel il a critiqué les choix de politique internationale du prince héritier saoudien Mohammed bin Salman et a émis des recommandations à son attention.
Un tribunal saoudien vient de condamner l'économiste, Essam Al-Zamel, au terme de trois années de mesures arbitraires et d'un procès aux normes inéquitables, à 15 ans de prison pour sa critique du plan de développement porté par le prince héritier saoudien Mohammed ben Salman et connu sous le nom de "Saudi Vision 2030".
La tristement célèbre date du 2 octobre marque le second anniversaire du meurtre du Journaliste saoudien Jamal Khashoggi au consulat de son pays à Istanbul le 2 octobre 2018.
Depuis sa création en 2004, Alkarama a soumis de nombreux cas de personnes sujettes à de longues périodes de détention arbitraire, de torture et de mauvais traitements aux procédures spéciales de l'ONU, notamment au Groupe de travail sur la détention arbitraire (GTDA). Jusqu'à présent, tous les cas soumis au GTDA ont conduit à des avis favorables, indiquant la nature arbitraire des détentions.
À l'occasion du septième anniversaire de la création de l'Association saoudienne pour les droits civils et politiques (ACPRA), Alkarama lance une campagne de plaidoyer de 11 jours pour sensibiliser la communauté internationale à la pratique systématique de la détention arbitraire en Arabie Saoudite – où les autorités poursuivent quiconque ose critiquer le gouvernement – et pour mettre en lumière la répression et le harcèlement continus des 11 membres d'ACPRA pour leur activisme pacifique en faveur des droits humains.
Le 15 avril 2014, l'éminent défenseur des droits de l'homme saoudien de 34 ans, Waleed Abu Al Khair, a comparu devant la Cour spéciale de Riyad pour la 5e audience consécutive de son procès. Il a téléphoné une dernière fois à sa femme à 08 heures du matin pour l'informer qu'il se trouvait au tribunal et qu'il devait éteindre son téléphone portable.Ce n'est que plus tard que celle-ci devait apprendre que son mari avait été arrêté et emmené à la prison d'Al Hayer où il a subi des tortures et où il est actuellement emprisonné.
Abdulkarim Al-Khodr, éminent défenseur des droits de l'homme saoudien, a été condamné aujourd'hui une peine de huit ans de prison et à une interdiction de voyager de 10 ans.
Yahya Hussein Ahmad Shaqibel, un ressortissant yéménite de 33 ans, a été arrêté en octobre par des agents des forces de sécurité malaysiennes non identifiés sur ordre des services de renseignement saoudiens (Mabahith) alors qu'il effectuait un voyage d'affaires à Kouala Lampour. Il a été ensuite déporté vers l'Arabie saoudite où il a été arrêté dès son arrivée. Après quatre and de détention arbitraire, il est maintenant accusé de "khariji" et de terrorisme et attend son verdict.