Notre Travail

QUI SOMMES-NOUS ?

Basée à Genève, Alkarama est une organisation non-gouvernementale de défense des droits de l'homme créée en 2004 pour soutenir tous les individus, dans le monde arabe, soumis, ou à risque d'exécution extra-judiciaire, de disparition forcée, de torture ou de détention arbitraire. Agissant comme un pont entre les victimes et les mécanismes internationaux de protection des droits de l'homme, Alkarama œuvre pour un monde arabe où tous les individus vivent libres, dans la dignité, et protégés par un état de droit. En arabe, Alkarama signifie dignité.

NOTRE TRAVAIL

Aider les victimes de violations des droits de l'homme

Alkarama apporte une assistance juridique pro bono aux victimes de violations des droits de l’homme les plus graves, sans aucune discrimination. Ces dernières comprennent les violations du droit à la vie, à la dignité humaine, à l’intégrité physique et aux libertés telles que les exécutions extrajudiciaires,  les disparitions forcées, la torture et la détention arbitraire .

A travers le recours aux mécanismes internationaux de protection des droits de l’homme et en collaboration étroite avec le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH), nous documentons des cas individuels de violations, en contact direct avec les famille de victimes ou leurs avocats, et soumettons des plaintes en leurs noms aux Procédures spéciales ainsi qu’aux Organes de traités des Nations Unies, leur demandant d’intervenir auprès de l'État concerné pour mettre un terme à ces violations.

Alkarama donne également une voix aux victimes ou à leurs proches en partageant sur notre site internet ou sur les réseaux sociaux, leurs témoignages ainsi que les recommandations émises par les différents organes onusiens sur leurs cas. Nous utilisons également les médias, le lobbying, les campagnes de plaidoyer ainsi que la collaboration avec d’autres ONGs et membres de la société civile pour assurer la protection des victimes.

Plaider en faveur de réformes pour la protection des droits de l'homme dans les pays de la région

En se basant sur notre expertise sur le monde arabe ainsi que les cas individuels documentés, nous préparons des rapports approfondis sur la situation des droits de l’homme dans ces pays. Ils peuvent prendre la forme de rapports publics, de rapports aux Organes de Traités – tels que le Comité des droits de l'homme (ComitéDH), Comité contre la torture (CCT) et le Comité des disparitions forcées (CDF) – avant l’examen d’un pays ou encore des contributions à l’examen périodique universels (EPU) par le Conseil des droits de l’homme qui se déroule tous les quatre à cinq ans. Nous travaillons également avec la société civile, en participant aux examens des Institutions nationales des droits de l'homme de la région arabe par l’Alliance globale des institutions nationales des droits de l'homme (AGINDH).

Sur la base des informations portées à leur attention, ces mécanismes onusiens formulent des recommandations ayant pour but d’améliorer la situation des droits de l’homme dans un pays donné, et dont peut se saisir la société civile locale afin d’appeler à leur mise en œuvre.

Sensibilisation à la question des droits de l’homme dans le monde arabe

Alkarama attire également l'attention des médias sur les cas et les situations que nous couvrons, en aidant les victimes à faire entendre leur voix et faire état de la situation des droits de l’homme dans un pays donné, à travers des communiqués de presse, des rapports publics ou encore des analyses publiées dans divers médias. Afin d’atteindre une audience plus large, nous avons aussi recours aux réseaux sociaux, tout particulièrement à travers notre présence sur Twitter et Facebook.

Entre 2009 et 2015, nous avons décerné le Prix Alkarama en reconnaissance du travail des défenseurs des droits de l’homme qui ont contribué significativement à la promotion et à la protection des droits de l'homme dans la région. En 2016, nous avons décidé de remplacer la cérémonie annuelle de remise de prix par une campagne internationale de plaidoyer en soutien aux « défenseurs des droits de l’homme de l’année », permettant ainsi d’accroitre l’impact de notre action en leur faveur.