Aller au contenu principal

Le 10 juin dernier, des dizaines de femmes et d'enfants sont sortis manifester dans plusieurs villes saoudiennes - Al-Jawf, Hail, La Mecque, Riyad, Bouraydah et d'autres - à l'occasion d'un sit-in organisé à l'échelle nationale: "le sit-in de la liberté". Les manifestantes ont demandé la libération de leurs fils, leurs maris et leurs pères détenus pour certains depuis plus de 10 ans, en-dehors de toute procédure légale, la fin des tortures physique et psychologique en détention, et leur accès à des traitements médicaux.

Alkarama a été informée que la famille Al-Houdali, famille de prisonniers yéménites détenus en Arabie saoudite, n'était plus autorisée à communiquer avec ses proches depuis près d'un mois sans plus ample explication de la part des autorités saoudiennes. 

Fawzan Mohsen Oud Al-Harbi, président par interim de l'Association saoudienne pour les droits civils et politique (ACPRA), nous a informé qu'il se rendra demain 11 mai 2013 au Bureau des enquêtes et des poursuites à Riyad. Cette convocation intervient dans le cadre d'une campagne de représailles menée par les autorités saoudiennes contre les militants des droits de l'homme du pays, en particulier contre les membres de l'ACPRA, et les "réformateurs".

Iwad Al Hayki, citoyen yéménite de 33 ans, est emprisonné à la prison d'Al Qasim depuis le 18 octobre 2010, date à laquelle il a été remis par le Qatar aux autorités saoudiennes. Détenu à l'isolement et au secret pendant près d'un an, il a subi de graves tortures. A ce jour, il n'a toujours pas été inculpé, ni jugé. Autant sa « restitution » par le Qatar aux autorités saoudiennes que les actes de tortures qu'il a subis en en détentionconstituent de graves violations de la Convention contre la torture, à laquelle les deux Etats sont parties

Les autorités saoudiennes doivent libérer immédiatement Amer Al-Anzi et lui octroyer une compensation adéquate pour sa détention arbitraire.

Amer Al-Anzi, un Qatari de 34 ans, actuellement détenu à la prison de Dammam, capitale de la province de l'Est de l' Arabie Saoudite, a passé plus de 7 ans en prison sans jamais avoir été inculpé, ni jugé.

Suleiman Al-Rashoudi, ancien juge et défenseur des droits de l'homme saoudien récemment élu président de l'Association saoudienne pour les droits civils et politiques (ACPRA) a été arrêté le 12 décembre dernier par les services de renseignement saoudiens pour avoir déclaré publiquement que le droit à la liberté de réunion était protégé par le droit international.

Appelé à comparaître après plus de huit ans derrière les barreaux sans aucune procédure judiciaire, un détenu saoudien refuse de se faire entendre par le juge. Il dénonce par là une justice amnésique qui oublie – pendant de longues années- les milliers de prisonniers détenus arbitrairement.

Dans une lettre ouverte, 500 femmes de détenus arbitraires en Arabie saoudite lancent un appel à l'aide aux oulémas.

Le 2 mai 2012, L'Arabie Saoudite a de nouveau fait l'objet d'un Avis adopté par le Groupe de Travail des Nations Unies sur la Détention Arbitraire, cette fois au sujet de quatre personnes détenues pendant des années, sans que leur procès n'ait eu lieu, ni qu'aucunes poursuites judiciaires n'aient été engagées contre elles.Dans son Avis 8/2012, le Groupe de Travail confirme que la détention de ces quatre personnes constitue une violation à la

Mohammad Fahad Al-Qahtani, éminent défenseur des droits de l'homme saoudien et co-fondateur de l'Association saoudienne pour les droits civils et politiques (ACPRA), a comparu le 18 juin dernier devant une juridiction de Riyad pour onze chefs d'accusation liés à ses activités militantes.