M. Alaaeddin Al-Rashi, éditeur syrien et défenseur des droits de l’homme, qui s'était rendu en Arabie saoudite le 3 mars 2011 a été enlevé le 20 mars par des agents des services de renseignement (Mabahit al-ama). Depuis, son lieu de détention n'est pas connu et les autorités saoudiennes refusent de donner toute information sur son sort.
M. Murad Al-Mukhlif est détenu à la prison de Dammam sans procédure légale depuis février 2010. Il a subi de telles tortures au niveau du dos que ses deux jambes sont paralysées. Il continue à être maltraité et ne bénéficie pas des soins nécessaires. Sa famille est menacée de représailles pour avoir saisi les autorités saoudiennes de sa situation.
M. Abdul Hakim Gellani, citoyen britannique, a été arrêté le 19 novembre 2005 au cours d'un voyage d'affaires en Arabie Saoudite. Détenu jusqu'en décembre 2005, il est finalement relâché en juillet 2006, après sept mois de détention au secret. Alors qu'il tentait d'obtenir un visa pour son retour au Royaume-Uni, où sa famille réside, et après avoir accordé une interview à Al-Jazeera, M.
M. Khaled Al-Twijri, ressortissant saoudien, s'était rendu en Jordanie au mois de juillet 2008 où il a été arrêté pour être extradé vers l'Arabie Saoudite le 25 janvier 2009 sans que sa famille n'ait été informée ni de son arrestation ni de son extradition.
C'est au cours d'un voyage en Arabie Saoudite, alors qu'ils allaient signer les derniers documents en vue de l'ouverture de leur restaurant à Riyad que les associés Hicham Matri et Cherif Al Karoui ont été arrêtés le 27 mai 2010 par les services secrets saoudiens. Franco-tunisiens, ils avaient prévu de rentrer à Paris le lendemain.
L'avocat Me Sulaiman Al-Rashoudi qui a été détenu arbitrairement pendant plus de quatre ans vient d'être libéré sous caution le 23 juin 2011. Il avait été arrêté à Jeddah le 2 février 2007 par les services de renseignements (Mabahith). Son procès est toujours en cours, la prochaine audience aura lieu le 26 juin 2011.
Le 27 janvier 2008, M. Siraj, employé d'hôpital âgé de 30 ans, a été arrêté sans mandat de justice après s'être présenté à une convocation des services de renseignement (Al-Mabahit). Plus tard dans la journée son domicile a été perquisitionné, toujours sans ordre judiciaire.
Mohammed Adbuh Al-Duaysi a été enterré par les autorités saoudiennes le 10 avril 2011, quatre mois après sa mort début décembre à la prison de Qasim dans le sud du pays, conséquence de tortures sévères dont il a été victime.