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M. Abdullah Hassan, résidant en Irlande, a été arrêté en Arabie Saoudite une première fois le 19 novembre 2005 et détenu au secret pendant plus de 9 mois avant d'être libéré. Son passeport lui ayant été confisqué, il n'a pu quitter le pays. Arrêté à nouveau le 17 mai 2007, il est depuis détenu au secret et menacé d'extradition vers la Libye.

Alkarama a adressé le 11 juin 2010 un appel urgent au Rapporteur spécial contre la torture afin qu'il intervienne auprès des autorités saoudiennes pour que M. Hassan soit libéré et puisse rejoindre sa famille en Irlande.
M. Ali Al Sanhani a été arrêté à son domicile sans mandat d'arrêt le 1er février 2004 puis détenu dans différentes prison sans jamais avoir été présenté devant un tribunal.

Alkarama a demandé le 11 juin 2010 au Groupe de travail sur la détention arbitraire d'intervenir auprès des autorités saoudiennes afin que M. Al Sanhani soit placé sous la protection de la loi ou libéré immédiatement.
Nasser Al-Hajiri a été arrêté le 16 décembre 2007 au cours de son pèlerinage à La Mecque. Il est à présent détenu depuis plus de deux ans et demi sans accusation ni procès alors qu'il est atteint d'un cancer du cerveau, tumeur qui n'a cessé de se développer au cours de sa détention.
M. Lakhdar Mesbahi, ressortissant algérien, a été arrêté le 20 juillet 2009 alors qu'il s'était présenté à la police pour des démarches administratives. Détenu au secret pendant quatre mois, il a été transféré à la prison de Dammam où il est à ce jour détenu arbitrairement.

Alkarama s'est adressée le 26 mai 2010 au Groupe de travail sur la détention arbitraire afin qu'il intervienne auprès des autorités saoudiennes et leur recommande de faire libérer M. Mesbahi ou de le placer sous l'autorité de la loi.
Les autorités saoudiennes, en particulier les instances judiciaires, continuent de traiter les travailleurs migrants avec le plus profond mépris. Parmi les victimes du système judiciaire saoudien figure Mohamed Alim, citoyen Bangladeshi qui est maintenant depuis 6 ans derrière les barreaux alors qu'il avait été condamné à une peine de prison de 10 mois.

Il y a sept ans, alors qu'il travaillait comme agent d'entretien au ministère saoudien de la santé, Mohamed Alim a été arrêté en même temps qu'un gardien saoudien pour « trafic de médicaments ».

M. Thamer Al-Khodr, militant des droits de l’homme en Arabie Saoudite, a été arrêté le 03 mars 2010, par les agents des services de renseignements (Al Mabahit) d’Al-Qassim. Il est actuellement détenu au secret sans possibilité de contact avec le monde extérieur.

Alkarama a adressé le 12 mars 2010 un appel urgent à la Rapporteuse spéciale sur la situation des défenseurs des droits de l’homme, la priant d'intervenir auprès des autorités saoudiennes.
Le Dr. Saud Mukhtar Al-Hashimi et les huit autres personnalités arrêtées avec lui le 2 février 2007 par les services de renseignements (Mabahith) à Jeddah ont été transférés hier à la prison de Riyad.

Les familles des détenus ont reçu des appels téléphoniques des services de renseignement les informant de ce transfert sans plus de détails.

Dr Saud Al-Mukhtar Hashimi et les huit autres personnes arrêtées à Djedda par les services de renseignement (Mabahit) en même temps que lui le 2 février 2007 ont été transférés hier à la prison de Riyad. Leurs familles en ont été informées par téléphone mais n'ont pu obtenir aucune autre information les concernant.

Le transfert d'un détenu à la capitale est généralement le signe que les autorités prévoient de le faire comparaitre à huis clos devant une juridiction d'exception et de le faire condamner à la suite d'un jugement expéditif.

Arrêté le 16 décembre 2007 par les services de renseignement saoudiens (al-Mabahit Al-Aama) au poste frontière d'Al-Khafdji situé entre l'Arabie saoudite et le Koweït, Nasser Al-Hajiri, ressortissant koweïtien âgé de 37 ans, est actuellement détenu au centre de détention des services de renseignement à Dammam. Son état de santé s'est gravement détérioré suite à des complications liées au diabète, l'hypertension artérielle et à la tumeur cérébrale grave dont il souffre. Depuis son arrestation, M. Al-Hajiri n'a été ni inculpé, ni traduit devant un magistrat.

Alkarama vient d'obtenir de nouvelles informations sur Nasser Al-Hajiri, actuellement détenu dans le centre de détention des services de renseignements de Dammam. Son état de santé se détériorerait en raison du manque de soins et des mauvais traitements subis. Il souffre d'une dangereuse tumeur cérébrale qui, selon un examen médical effectué il y a 5 mois, nécessite une opération immédiate. Les autorités saoudiennes ont, une fois de plus, ignoré les conseils du médecin. En conséquence M. Al-Hajiri ne bénéficie d'aucun soin médical.