Articles pour Arabie Saoudite

C'est au cours d'un voyage en Arabie Saoudite, alors qu'ils allaient signer les derniers documents en vue de l'ouverture de leur restaurant à Riyad que les associés Hicham Matri et Cherif Al Karoui ont été arrêtés le 27 mai 2010 par les services secrets saoudiens. Franco-tunisiens, ils avaient prévu de rentrer à Paris le lendemain.

L'avocat Me Sulaiman Al-Rashoudi qui a été détenu arbitrairement pendant plus de quatre ans vient d'être libéré sous caution le 23 juin 2011. Il avait été arrêté à Jeddah le 2 février 2007 par les services de renseignements (Mabahith). Son procès est toujours en cours, la prochaine audience aura lieu le 26 juin 2011.

Le 27 janvier 2008, M. Siraj, employé d'hôpital âgé de 30 ans, a été arrêté sans mandat de justice après s'être présenté à une convocation des services de renseignement (Al-Mabahit). Plus tard dans la journée son domicile a été perquisitionné, toujours sans ordre judiciaire.

 

Mohammed Adbuh Al-Duaysi a été enterré par les autorités saoudiennes le 10 avril 2011, quatre mois après sa mort début décembre à la prison de Qasim dans le sud du pays, conséquence de tortures sévères dont il a été victime.

Personnalité reconnue en Arabie Saoudite pour son indépendance d'esprit et ses positions publiques en faveur de réformes institutionnelles, le Dr Saïd ben Zaïr est détenu arbitrairement depuis le 6 juin 2007, date à laquelle il fut arrêté à Riyad, de retour de la Mecque.Il avait déjà fait par le passé l'objet de plusieurs arrestations et de longues périodes de détention - plus de 8 ans entre 1995 et 2003 et plus d'un an entre 2004 et 2005 - pour avoir exercé son droit à la liberté d'expression, notamment en accordant une interview à la chaîne Al-Jazira en 2004, où il s'était exprimé sur la

C’est depuis le 1e mai 2011 et après avoir répondu à une convocation des services saoudiens d’enquête criminelle (CIS) que Fadhel Makki Al-Manasif, défenseur des droits de l’homme âgé de 25 ans, est détenu arbitrairement. Immédiatement arrêté dès son arrivée dans les locaux des services de sécurité il a fait l’objet de mauvais traitements et s’est vu menotté et ligoté.Il a ensuite été emmené successivement dans les centres de police d’Al-Awamieh et de Kutaief, avant d’être transféré vers la prison d’Al-Tabakh le lendemain où il est depuis détenu au secret.

Fouad Yahya Ali Al Samhi, 38 ans, est un représentant de la Fondation Al Hikma, association humanitaire basée au Yémen. Il a été arrêté le 20 août 2009 à son domicile par un groupe d'hommes armés, probablement des agents des services de renseignement. Aucun mandat d'arrêt ne lui a été présenté, pas plus qu'il n'a été informé des raisons de son arrestation. Sa maison a été perquisitionnée et son ordinateur confisqué, sans qu'aucun ordre juridique ne permette de telles actions.

Après les attentats du 11 septembre, les Etats-Unis avaient établi une Commission nationale sur les attaques terroristes à l'encontre des Etats-Unis (Commission 9/11), qui avait émis une liste d'individus suspects. M. Al-Ghamdi, universitaire de 35 ans, en faisait partie. Il apparaissait également sur une liste établie par les autorités saoudiennes suite aux bombardements de Riyadh en mai 2003. M. Al-Ghamdi a tenu à se blanchir de ces multiples accusations et a proclamé son innocence.

Le 31 janvier 2004, les agents des services de renseignement saoudiens, lourdement armés, ont perquisitionné la maison de M. Al Qahtani, entrepreneur de 35 ans. Sans lui présenter de mandat et sans l'informer des raisons de cette intervention, ils l'ont arrêté et emmené à la prison Abha, où il a fait l'objet de diverses tortures. Saisi de cette situation, le Groupe de travail sur la détention arbitraire (GTDA) a adopté le 3 mai 2011 l'avis 11/2011 confirmant les termes de la communication d'Alkarama du mois de décembre 2010 sur le caractère arbitraire de la détention de M.

Abdulrahim Al-Murbati, entrepreneur de 51 ans de nationalité Bahreïnie, a été arrêté à sa résidence secondaire de Médine le 22 août 2003 par des agents des services de renseignement saoudiens. Il a été détenu trois mois au secret à la prison de Ruwais, avant d'être transféré à la prison d'Alisha. Ce n'est qu'en décembre 2003 que sa famille a été informée de son sort et autorisée à lui rendre visite. Au cours de sa détention, M.