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Les autorités saoudiennes, en particulier les instances judiciaires, continuent de traiter les travailleurs migrants avec le plus profond mépris. Parmi les victimes du système judiciaire saoudien figure Mohamed Alim, citoyen Bangladeshi qui est maintenant depuis 6 ans derrière les barreaux alors qu'il avait été condamné à une peine de prison de 10 mois.

Il y a sept ans, alors qu'il travaillait comme agent d'entretien au ministère saoudien de la santé, Mohamed Alim a été arrêté en même temps qu'un gardien saoudien pour « trafic de médicaments ».

Même s'il a fini de purger sa peine de 10 mois de prison, Mohamed Alim reste en détention. Pour le maintenir derrière les barreaux, les autorités saoudiennes utilisent le prétexte d'une décision spéciale qui obligerait le défendeur à fournir une compensation au gouvernement pour le crime commis, en dépit du fait que 6 ans ont passé depuis la fin de sa peine. Son collègue saoudien, quant à lui, a été condamné à un an de prison et a été immédiatement libéré après avoir purgé cette peine.

Alkarama invite les autorités saoudiennes à libérer Mohamed Alim ainsi que les autres prisonniers qui ont fini de purger leurs peines et à respecter les jugements prononcés contre eux.