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Le 22 août 2016, le Comité contre la torture (CAT) des Nations unies a rendu sa décision relative à la communication d'Alkarama en date du 23 mai 2015 en enjoignant aux autorités marocaines de libérer Abdul Rahman Alhaj Ali, un ressortissant syrien réfugié au Maroc et détenu sous écrou extraditionnel depuis près de deux années et de s'abstenir de l'extrader vers l'Arabie Saoudite.

Le 9 août 2016, Kadar Abdi Ibrahim (قادر عبدي إبراهيم), co-directeur de publication du journal 'l'Aurore', a été arrêté et détenu arbitrairement pour avoir couvert l'interdiction de quitter le territoire par les autorités djiboutiennes de l'ancien ministre Hamoud Abdi Soulman.

Le 10 août 2016, Alkarama a saisi le Rapporteur Spécial des Nations Unies sur la promotion et la protection du droit à la Liberté d'Opinion et d'Expression (RS LIBX) du cas de Abdi Aden Cheik Ali, pour appeler les autorités djiboutiennes à annuler sa condamnation à trois mois de prison suite à la publication d'une vidéo dénonçant une pénurie d'eau dans la ville d'Ali-Sabieh.

En vue de l'examen de la Commission nationale des droits de l'homme mauritanienne (CNDH) par le Sous-comité d'accréditation (SCA) du Comité international de coordination des Institutions Nationales des Droits de l'Homme – qui se tiendra à Genève en novembre 2016, Alkarama ainsi que plusieurs ONGs locales* ont soumis

Entre le 30 juin et le 9 juillet 2016, les membres de l'ONG mauritanienne «Initiative pour la résurgence du mouvement abolitionniste» (IRA), ont fait l'objet d'une nouvelle vague de représailles avec l'arrestation de 13 activistes de l'IRA, Amadou Tidjane Diop, Balla Touré, Hamady Lehbouss, Ahmed Amarvall, Khattry M'Bareck, Mohamed Daty, Jemal Beylil, Ousmane Anne, Ousmane Lô, Abdallahi Matallah Seck, Moussa Biram, Abdallahi Abou Diop et Mohamed Jaroullah.

Le 26 mai 2016, Alkarama a soumis le cas de Boubekeur Fergani, victime de disparition forcée dans les années 1990 au Comité des droits de l'homme (CDH) de l'ONU. Ce professeur d'histoire père de cinq enfants avait été arrêté arbitrairement à son domicile à Constantine dans la nuit du 22 juin 1995 par une dizaine d'agents en tenue civile et militaire accompagnés d'un informateur cagoulé. Depuis cette nuit, sa famille ne l'a plus jamais revu.

En avril et mai 2016, Alkarama a saisi officiellement plusieurs procureurs algériens pour les appeler à ouvrir des enquêtes sur des crimes commis au plus fort de la guerre civile algérienne, et notamment dans les cas de la disparition forcée de Lakhdar Bouzenia, Maamar Ouaghlissi, Tahar et Bachir Bourefis ainsi que l'assassinat par le chef de Daira de Taher des frères Nasreddine et Messaoud Fedsi.

Le journaliste marocain Mustapha El Hasnaoui a été remis en liberté le 16 mai 2016 après avoir purgé la totalité de sa peine à la prison de Kénitra. Il avait été arrêté le 16 mai 2013, cinq jours après son retour de Turquie, d’où il avait été expulsé par les autorités turques sur dénonciation des autorités marocaines. Il projetait d’effectuer un reportage sur des djihadistes marocains recrutés pour combattre le régime de Bachar Al Assad en Syrie.

Le 13 mai 2016, la Commission de contrôle des fichiers d'Interpol a décidé, à la suite d'une longue bataille juridique, de supprimer de ses fichiers le mandat d'arrêt international émis en 2003 par les autorités algériennes contre Rachid Mesli, Directeur juridique d'Alkarama.

Adnane Rahali

La famille d’Adnane Rahali, étudiant en troisième année de droit à l’Université Ibn Zohr d’Agadir, est sans nouvelle de lui depuis le 17 décembre 2015. Originaire de Tantan – ville située à proximité du Sahara occidental –Adnane Rahali était très impliqué dans la vie associative de son université. Selon ses amis, celui-ci a été interpellé par des personnes en civil le soir du 17 décembre dans l’enceinte de l’université ; il n’a plus été revu depuis.

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