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Le 15 janvier 2016, Alkarama a alerté de nouveau les Rapporteurs Spéciaux des Nations Unies sur la promotion et la protection du droit à la Liberté d'Opinion et d'Expression (RS LIBX) et sur la torture (RST) du cas de Mohamed Ibrahim Waïss, un journaliste djiboutien

Le 11 janvier 2016, la gendarmerie a arrêté Mohamed Ibrahim Waïss, un journaliste indépendant de 41 ans travaillant pour la Voix de Djibouti. Régulièrement harcelé par les autorités du fait de ses prises de position, il est depuis détenu sans avoir été autorisé à voir sa famille ou son avocat, tandis que les accusations portées contre lui demeurent indéterminées.

Le 23 décembre 2015, Alkarama a saisi la Délégation interministérielle aux droits de l'homme (DIDH) du cas d'Abdul Rahman Alhaj Ali, arrêté le 30 octobre 2014 par la police marocaine à Kénitra et détenu jusqu'à ce jour sans base légale.

Le 21 décembre 2015, à l'aube, la police et l'armée djiboutienne ont violemment dispersé une cérémonie religieuse à Balbala, près de Djibouti-ville. Bien qu'il reste encore difficile d'estimer le nombre de victimes et de blessés, il apparaît que les forces étatiques ont eu recours à la force létale de manière disproportionnée.

Depuis 2011, le Maroc a entrepris une série de réformes institutionnelles qui consacrent la protection des droits de l'homme. La Constitution de 2011 consacre ainsi plusieurs droits et libertés fondamentales, et prévoit notamment que la détention au secret constitue un crime de la plus haute gravité.

À l'occasion de la Journée internationale des droits de l'homme, la Fondation Alkarama a présenté, le 8 décembre 2015, son 7ème prix annuel pour les défenseurs des droits de l'homme dans le monde arabe au militant des droits de l'homme omanais et ancien membre du Parlement, Talib Al Mamari, en reconnaissance de son important travail de défense des droits de l'homme dans son pays, en particulier depuis la répression de la société civile qui a suivi les manifestations de 2011.

Le 3 décembre 2015, alors que des membres de la coalition de l'opposition Union pour le Salut National (USN) se rendaient à Ali Sabieh pour des meetings, ils ont été arrêtés pour un contrôle de police au cours duquel l'un d'entre eux, Mohamed Abdallah Dabaleh, a fait l'objet d'un tir délibéré d'un gaz lacrymogène au torse, le faisant perdre conscience.

Le 5 novembre 2015, Fatima Karmad a été condamnée à un mois de prison ferme par la Cour d'appel de Taza après avoir porté plainte contre le Caïd (représentant local de l'État) qui l'avait violentée un mois auparavant. Par conséquent, cette mère de trois enfants âgée de 46 ans a été accusée par les autorités judiciaires de Taza « d'humiliation et violences » à l'encontre du Caïd local.

Le 25 novembre 2015, le Sous-comité des Nations Unies pour la prévention de la torture (SPT) a annoncé qu'il allait visiter dans le courant de l'année 2016 successivement, la Tunisie et la Mauritanie.

Le Groupe de travail sur la détention arbitraire (GTDA) a finalement adopté, le 4 septembre 2015, lors de sa 73ème session, un avis dans lequel il reconnaît le caractère arbitraire de la privation de liberté de Rachid Ghribi Laroussi.

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