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À l’occasion du 26 juin, Journée internationale pour le soutien aux victimes de la torture – symbole de l’engagement mondial à mettre fin à la pratique de la torture et aux autres mauvais traitements – nous, les organisations signataires ci-dessous, exprimons notre profonde préoccupation face à l’impunité persistante entourant le crime de torture au Liban, ainsi qu’au manque d’application effective de la loi contre la torture adoptée en 2017. 

‏En ce jour marquant la Journée internationale des Nations Unies pour le soutien aux victimes de la torture (26 juin), les organisations de défense des droits humains soussignées réaffirment que le crime de torture continue d’être pratiqué de manière systématique dans plusieurs pays arabes, en violation flagrante de la dignité humaine et du droit international – en particulier la Convention des Nations Unies contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants, que la majorité des gouvernements arabes ont pourtant ratifiée.

Alkarama a appris de sources saoudiennes en matière de droits humains que les autorités ont finalement libéré le militant et membre de l’Association saoudienne pour les droits civils et politiques (ACPRA), Abdulaziz Al-Shubaily, après près de huit années de détention. 

Il y a dix ans, l’Assemblée générale des Nations Unies a proclamé, par sa résolution A/RES/69/293 en date du 19 juin 2015, la Journée internationale pour l’élimination de la violence sexuelle en temps de conflit, célébrée chaque année le 19 juin.

Le 18 juin 2025, Alkarama a adressé un appel urgent au Groupe de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées ou involontaires (GTDF), ainsi qu’à d’autres mécanismes onusiens, concernant cinq citoyens syriens enlevés par les forces de sécurité intérieure du général Khalifa Haftar et ses partisans à Benghazi, dans l’est de la Libye, le 11 décembre 2024. 

La résolution n° A/RES/75/309 de l’Assemblée générale des Nations Unies, datée du 21 juillet 2021, relative à la « promotion du dialogue interreligieux et interculturel et de la tolérance pour lutter contre les discours de haine », a proclamé le 18 juin comme Journée internationale de lutte contre les discours de haine

Alkarama condamne avec la plus grande fermeté l’exécution par les autorités saoudiennes du journaliste et militant saoudien Turki Al-Jasser, environ sept ans après son arrestation et sa disparition forcée pour des accusations liées à l’exercice de sa liberté d’expression et d’opinion.

Les organisations de défense des droits humains soussignées adressent leur ferme condamnation ainsi que leur vive préoccupation concernant l’intensification de la campagne répressive menée en Égypte à l’encontre de la liberté d’expression et de la solidarité envers le peuple de Gaza. 

Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’homme, Volker Türk, s’est dit choqué par les graves violations des droits humains récemment mises au jour dans des centres de détention, officiels et non officiels, sous le contrôle de la Force de soutien à la stabilité à Tripoli.

Dans le cadre de la procédure engagée auprès du Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire, Alkarama a soumis, en date du 3 juin 2025, un nouveau rapport de suivi visant à dénoncer le refus persistant de l’actuel président comorien, Monsieur Azali Assoumani de libérer l’ancien président et rival politique M.

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