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Alkarama exprime sa préoccupation face à l'escalade des violations contre les journalistes dans le monde arabe au cours de l'année 2020.  Selon les données publiées par les organisations internationales concernées par la défense des journalistes, y compris les statistiques publiées par la Fédération internationale des journalistes basée à Bruxelles, une soixantaine de journalistes et de professionnels des médias ont été assassinés en 2020.  Le Comité pour la protection des journalistes, basé à New York, rapporte qu'il y a au moins 274 journalistes derrière les barreaux, le nombre

Aujourd'hui, mercredi 18 novembre 2020, Alkarama a écrit au Groupe de travail sur les disparitions forcées et involontaires, lui demandant d'intervenir en faveur du prédicateur yéménite, Abdul Qadir Al-Badiji (Al-Shaibani), porté disparu depuis le 30 octobre dernier dans la ville d'Aden, dans le sud du Yémen.

Depuis l'entrée en fonction de Donald Trump en 2017, au moins 86 civils, dont des femmes et des enfants, ont été tués au Yémen dans des attaques des États-Unis d'Amérique,  dont certaines avec la participation des Émirats arabes unis,  selon le Washington Post. La plupart de ces attaques étaient des frappes de drones.

Hier, jeudi 15 octobre 2020, cinq journalistes yéménites détenus dans les prisons du groupe Houthi (Ansar Allah) ont été libérés à Sanaa dans le cadre d’un accord d'échange de  prisonniers et  de ravisseurs conclu sous l’égide des Nations Unies et du Comité international de la Croix-Rouge entre le groupe Houthi et le gouvernement reconnu yéménite et l'Arabie saoudite, comprenant 1081 prisonniers tandis que de nombreux  journalistes et autres

Un Groupe d'experts internationaux des Nations Unies sur le Yémen  a déclaré qu'il existait des preuves crédibles que l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, les Houthis, le gouvernement yéménite et le Conseil de transition du Sud ont commis des crimes de guerre et d'autres violations au Yémen.

Alkarama a saisi en urgence le Rapporteur Spécial contre la Torture du cas de deux Franco-tunisiens, MM. Aissaoui Taha et Ben Ayed Mourad, arrêtés et détenus au secret au Yémen depuis Mai 2014.

Alkarama a saisi le Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations Unies du cas de Tariq Saleh Saeed Abdullah Alamoodi, arrêté en septembre 2012 et qui est depuis arbitrairement détenu à Sanaa sans avoir jamais été présenté devant une autorité judiciaire.

Le Conseil des Droits de l'Homme a adopté hier le rapport du deuxième cycle de l'Examen Périodique Universel du Yémen. Ce mécanisme consiste, pour tous les Etats Membres de l'ONU, à être examiné sur leurs réalisations en matière de droits de l'homme.

Les assassinats ciblés dans la politique de lutte anti-terroriste américaine, notamment par l'utilisation de drones, doivent être considérés et qualifiés d'exécutions extrajudiciaires.