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Aujourd'hui, Alkarama a soumis le cas de M. Abbad Ahmed Sameer-citoyen yéménite, aux procédures spéciales des Nations Unies. Abbad Ahmed Sameer a été arbitrairement arrêté le 11 Novembre 2010. Il est détenu en ce moment à la prison de Sécurité Politique de Sanaa. Il a été détenu sans avoir été officiellement inculpés ni présenté devant un juge. Ce qui rend sa détention illégale en vertu du droit interne et international.Dans la nuit du 11 Novembre 2010, un groupe d'agents de la Sécurité Politique d'Aden a fait irruption dans la maison de M.
Le groupe armé yéménite Ansar Al-Chariah (les partisans de la Chariah) a informé Alkarama et Hood qu'il allait commencer à exécuter dans les prochains jours les 73 soldats yéménites qu'ils retiennent en otage depuis mars dernier. Les soldats avaient été capturés suite à des affrontements avec l'armée à Zinjibar, une ville de la province d'Abyan au sud du pays.Jeudi 22 mars 2012, Hood et Alkarama ont dépêché une délégation d'avocats à Jaar dans la province d'Abyan, une ville actuellement sous le contrôle du groupe armé qui l'a renommée « Emirat de Waqar ».

L'examen du Yemen par le Comité des droits de l'homme a eu lieu les 14 et 15 mars 2012 à New York. Alkarama a soumis un rapport en vue de cet examen, disponible ici.
Alkarama a filmé l'examen en anglais et en arabe.

Voici les vidéo (version anglaise):

Premier jour de l'examen:

Pour son premier examen par le Comité des droits de l'homme des Nations Unies depuis que l'ancien vice-président Abdu Rabu Mansour Hadi est devenu Président (janvier 2012) après des mois de contestation, le Yémen sera examiné par le Comité des droits de l'homme des Nations unies à New York, les 14 et 15 mars 2012.

Abd al-Ilah Haidar Shaie, le journaliste yéménite incarcéré au centre de détention de Sécurité Politique, dans la capitale Sana depuis août 2010, voit son état de santé se dégrader rapidement, en raison de la grève de la faim illimitée qu'il a entreprise.

M. Michael Romig, de la Fondation Alkarama a achevé sa visite au Yémen, au cours de laquelle il a rencontré des membres du
gouvernement yéménite, des représentants des organisations yéménites des droits de l'homme, des journalistes et des victimes de la violente répression des manifestations que le pays connaît depuis février dernier.

M.

La Fondation Alkarama (Genève) et l'Organisation Nationale pour la Défense des Droits et des Libertés - Hood (Sana) prient les autorités irakiennes de ne pas appliquer la peine de mort à l'encontre de deux citoyens yéménites, au sein d'un groupe de dix-neuf prisonniers détenus depuis de nombreuses années, et qui ont fait l'objet de procès et condamnations injustes, dont une femme yéménite qui a été condamnée à la réclusion à perpétuité.

Hier, dimanche 18 septembre, les forces de sécurité yéménites dirigées par le neveu du Président Saleh s'en sont pris aux manifestants pacifiques près de la place Ali'tisam à Sanaa : à coups de bombes lacrymogènes et de tirs à balles réelles ils ont fait au moins 26 morts et 225 blessés. Des cadavres n'ont pas pu être encore identifiés.

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Portraits de journalistes incarcérés brandis à bout de bras et banderoles déployées dans un silence solennel....


Enlèvements, arrestations, détentions arbitraires, menaces de mort sont le lot quotidien des journalistes yéménites qui tentent tant bien que mal de faire leur travail dans le contexte de crise actuel. Alkarama a soumis au Rapporteur spécial sur la liberté d'expression les cas de sept d'entre eux, dont deux femmes, qui ont été persécutés au cours des derniers mois pour avoir couvert des manifestations.