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L'ancien détenu yéménite des prisons émiraties, Abdul Qadir Al Shaibani (Al Budhaiji), est décédé quelques semaines après sa libération dans un état de santé très dégradé, des suites de la disparition forcée, des conditions de détention ainsi que des tortures subies.
Alkarama a lancé un appel urgent concernant Al Sheibani au Groupe de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées et involontaires.

Le 28 septembre 2021, Alkarama a saisi le Groupe de travail de l’ONU sur les disparitions forcées de l’ONU concernant le cas de deux yéménites, Abkar Abdallah Abed Yahya BARKHALI et Tareq Ahmed Said Mohammed KHALEQ, tous deux enlevés dans le courant des années 2016 par les miliciens Houthis dans le gouvernorat d’Al Hudaydah dans l’ouest du Yémen.

 Alkarama et le Centre d'études des droits de l'homme du Caire, ainsi que des organisations yéménites de défense des droits de l'homme, ont lancé un appel urgent aux procédures spéciales des Nations Unies le 24 septembre, concernant la mise en œuvre des autorités de facto à Sanaa, le groupe Houthi dit « Ansar Allah. L'appel concerne également la condamnation à mort illégale de 9 Yéménites et la demande d'intervention urgente pour mettre fin aux exécutions arbitraires de détenus, ainsi que pour lutter contre la détention arbitraire par toutes les parties au conflit.

Le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme (HCDH) s'est déclaré gravement préoccupé par la situation au Yémen, où toutes les parties au conflit continuent de violer les droits de l'homme et le droit international humanitaire au mépris des principes fondamentaux de l'état de droit.

Alkarama a écrit au Groupe de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées ou involontaires au sujet de trois Yéménites qui ont été arbitrairement arrêtés par les autorités de facto à Hudaydah, dans l'ouest du Yémen, et emmenés vers des destinations inconnues. Leurs familles ne savent  toujours rien de leur sort à ce jour.

62 organisations de défense des droits de l'homme, dont Alkarama, ont envoyé une lettre aux membres du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies avant la 48e session du Conseil, appelant à la formation d'un organisme d'enquête international se concentrant sur les affaires pénales au Yémen et assurant la continuité des travaux du Groupe d'experts éminents sur le Yémen dans le cadre d'un mandat continu ou pluriannuel .

Plus de 9 mois après son enlèvement et sa disparition forcée par les forces yéménites agissant au nom des Emirats Arabes Unis, le prédicateur yéménite Abdul Qadir Al-Badhiji (Al-Shaibani), pour qui Alkarama avait lancé un appel urgent au Groupe de travail des Nations Unies sur les Disparitions involontaires, a été libéré.

Un ancien détenu yéménite des prisons secrètes émiraties au Yémen a révélé qu'il avait été soumis à des tortures psychologiques et physiques aux mains des enquêteurs émiratis, lors de sa détention dans une prison secrète du complexe pétrolier de Balhaf. Ce complexe est géré par la société française Total, dans la province yéménite de Shabwa.

Alkarama a lancé un appel urgent à la Rapporteure spéciale sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, Agnès Callamard, concernant quatre journalistes détenus au Yémen, qui risquent d'être exécutés à la suite d'un procès devant le Tribunal pénal spécialisé des Houthis, sans aucune garantie de normes minimales de Justice.

Un rapport publié par le Comité des sanctions du Conseil de sécurité affirne que toutes les parties qu conflit au Yémen continuent de commettre de graves violations du droit international humanitaire et du droit international des droits de l'homme, y compris des attaques aveugles contre des civils, des disparitions forcées et des actes de torture.