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Un groupe d'experts internationaux des droits de l'homme de l'ONU a condamné la peine de prison prononcée contre le journaliste et défenseur des droits humains algérien Khaled Drareni, qui est devenu un symbole de la liberté de la presse dans son pays. Dans un communiqué, les experts ont appelé les autorités algériennes à annuler la condamnation et à le libérer immédiatement.

À la suite des réformes du Code pénal introduites par l’adoption de la loi n° 20-06 du 28 avril 2020, Alkarama a demandé à plusieurs experts indépendants de se saisir conjointement de la situation des droits et libertés fondamentales en Algérie qui ne cessent de se dégrader depuis l’avènement du Hirak en février 2019.

Le 4 septembre 2020, Alkarama a saisi la Haut-Commissaire aux droits de l’homme des Nations Unies, Michelle Bachelet, suite à la campagne de désinformation et de dénigrement menée par les autorités officielles à travers l’APS (Algérie Presse Service) et l’ENTV (Établissement Public de Télévision, la chaine officielle de l’État algérien).

Le Comité des droits de l'homme (CDH) avait été saisi en novembre 2016 par Alkarama du cas d'Ahmed Khalil Mahmoud Braih, l'un des fondateurs et des principaux dirigeants du Front Polisario, kidnappé par des agents du DRS en plein centre d'Alger, la matinée du 6 janvier 2009.

Alkarama a déposé, lundi 28 juillet 2020, une communication au Comité des droits de l'homme des Nations Unies concernant Maître Messoud Menniche, un avocat algérien kidnappé par les services de sécurité dans la wilaya de Blida le 6 avril 1996.

Le 5 juin 2020, le groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire (GTDA) a adopté l'avis 7/2020, déclarant la détention de Fadel Breica arbitraire. D'origine sahraouie et résidant en Espagne, M. Breica a été arrêté par des membres du Front Polisario alors qu'il rendait visite à sa mère malade dans le camp de réfugiés de Smara à Tindouf (Algérie).

La chambre correctionnelle de la Cour d'Alger a condamné aujourd’hui à une peine d'une année d'emprisonnement ferme M. Karim Tabou, figure du mouvement de contestation pacifique né dans le pays né le 22 février 2019.  

M. Karim Tabou (42 ans) est le porte-parole de l'Union démocratique et sociale (UDS), un parti qu'il a créé en novembre 2012. Il a été, de 2006 à 2011, premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), parti d’opposition algérien fondé en septembre 1963 par Hocine Aït Ahmed.

Brahim Daouadji, un militant actif du Harak à Mostaganem, arbitrairement arrêté par la police le 11 octobre 2019, entame sa quatrième semaine de grève de la faim et son état de santé continue de se dégrader. Détenu à la prison de Mostaganem, il a été évacué en urgence le 5 novembre 2019 à l'hôpital de Mostaganem à la suite d'une hémorragie interne.

Garidi Hamidou, 76 ans, n'a jamais raté l'une des manifestations pacifiques qu'a connu Alger depuis le 22 février 2019. Il est le frère du martyr de la révolution de novembre 1954, Mohamed Garidi dont un quartier d'Alger porte le nom.

Comme chaque vendredi et pour la trentième fois, il se dirigeait, accompagné de voisins et connaissances de ce quartier populaire d'Alger vers la station de métro de Badjarah pour se rendre au centre d'Alger.

Alkarama a appris l’arrestation du militant politique algérien Karim Tabou le mercredi 11 septembre 2019 à son domicile à Douira par des agents en civil appartenant à un service de sécurité qui l’ont conduit vers une destination inconnue. Bien qu’ils aient assuré à son épouse qu'il serait libéré après deux heures, sa famille ignore jusqu'à présent le lieu de sa détention. Son avocat, Abdelghani Badi, s’est interrogé, selon les médias, sur les raisons de son arrestation et l’identité du service de sécurité qui l'a arrêté.