Articles pour Algérie

Au cours de sa 135ème session, qui s’est déroulée à Genève du 27 juin au 27 juillet 2022, le Comité des droits de l’homme des Nations Unies a conclu à la responsabilité de l’État algérien du fait de la disparition forcée de Boubekeur FERGANI dans les années 1990.

Le 30 septembre 2022, Alkarama a soumis au Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire le cas d’Abderrahmane Zitout arrêté le 30 mars 2022 à 18 heures par une dizaine d’agents de la police en civil et armés alors qu’il était dans sa boutique de vente de vêtement situé au rez-de-chaussée de son domicile familial.

Arrestation de M. Aberrahmane Zitout

En dépit de nombreux appels des experts indépendants onusiens à réviser sa législation antiterroriste qui viole tant le droit interne que le droit international, les autorités algériennes ont procédé à l’inscription illégale de 16 personnes dans des listes « terroristes ». 

Le 8 juin 2022, dans le cadre de la procédure de suivi, Alkarama, s’est adressé au Groupe de travail sur la détention arbitraire (GTDA) de l’ONU pour l’informer du refus des autorités algériennes de mettre en œuvre l’Avis n°7/2020, lequel établi et reconnait les graves violations subies par M.

Le 31 mars 2022, Alkarama a soumis son rapport relatif à la situation des droits de l’homme en Algérie dans la perspective de son prochain examen périodique universel (EPU) par le Conseil des Droits de l’homme prévu entre le 7 et 18 Novembre 2022 à Genève.

Historique de l’EPU

Le 24 août 2021, Alkarama s’est adressé au Rapporteur spécial de l’ONU contre la torture concernant la situation de Yasser ROUIBAH, 20 ans, victime de tortures et autres traitements inhumains et dégradants infligés par des policiers.

Le 26 mai 2021, Alkarama a soumis le cas de M. Abderrahmane Labreche, au Comité des droits de l’homme (Comité DH) de l’Organisation des Nations Unies (ONU). Ce citoyen anglo-algérien de 57 ans a été victime d’arrestation arbitraire le 29 juin 2012 par des agents du département de la recherche et de la sécurité (DRS) à l’Aéroport international d’Alger ; après quoi il fut détenu secrètement et soumis à des actes de tortures et autres mauvais traitements jusqu’à sa libération 14 juillet 2012.

Alkarama partage l'inquiétude croissante du Haut-Commissaire des droits de l'homme concernant la situation en Algérie, où " les droits à la liberté d'opinion et d'expression, à la réunion pacifique et à la participation aux affaires publiques continuent d'être attaqués". C'est pourquoi les autorités algériennes doivent mettre en œuvre la grâce présidentielle accordée aux personnes participant au mouvement pacifique, et arrêter toutes les formes de harcèlement et d'intimidation à leur encontre.