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Les organisations soussignées expriment leur grave inquiétude pour la sécurité de M. Mazen Darwish, président du Centre Syrien des Médias et de la Liberté d'Expression (CSM), basé à Damas, et de 7 de ses collègues, arrêtés par des membres des Services ds renseignement de l'Armée de l'air, le 16 février 2012, lors d'une perquisition de leur bureau à Damas.

Le Président de la Commission d'Enquête en Syrie a présenté son second rapport au Conseil des Droits de l'Homme des Nations Unies, le 12 mars 2012.

Aujourd'hui, 24 organisations nationales et internationales pour les droits de l'homme ont adressé des recommandations aux États membres de l'assemblée générale de l'ONU, en réponse à l'étonnante tournure des évènements dans le processus de renforcement des organes conventionnels. Celui-ci, plus connu sous le nom de « processus de Dublin, » était sur la bonne voie depuis fin 2009.

Le 23 février 2012, les États membres de l'Organisation des Nations unies ont adopté la résolution A/RES/66/2541 de l'Assemblée générale.

Alkarama s'inquiète du nombre croissant de cas de détentions arbitraires et de tortures qu'elle a reçu, ainsi que de l'application constante de la loi d'urgence sur les citoyens égyptiens, malgré la révolution de 2011 qui a vu le renversement du régime Moubarak.Alkarama a notamment appris l'existence de violations graves de droits de l'homme commises sur plus de 200 détenus de la prison de la Nouvelle Vallée. En protestation contre les mauvais traitements dont ils sont victimes, les détenus ont débuté une grève de la faim illimitée.

Alkarama condamne fermement la répression en cours sur une grande partie de la population syrienne, en particulier lorsqu'il s'agit d'attaques sans distinction dans des zones résidentielles. En outre, nous sommes profondément préoccupés par des récits assurant le recours systématique à la torture ainsi que le recours généralisé aux disparitions forcées par les services de sécurité syriens. Les cibles de ces actes sont pour la plupart des opposants politiques et des défenseurs des droits de l'homme ainsi que leurs proches.

Mise à jour: En plus des libérations annoncées dans notre communiqué de presse de lundi dernier, Alkarama accueille favorablement la nouvelle de la libération du Dr Mubarak Bin Zair, le fils du Dr Said bin Zair. Il avait été arrêté le 21 Mars 2011 et a été détenu arbitrairement jusqu'au 29 Février 2012, date de sa libération. Celle-ci est intervenue après que le Tribunal Pénal spécial-un tribunal d'exception chargé d'examiner les cas liés au terrorisme- ait décidé le 14 Février 2012 qu'il n'était pas compétent pour examiner le cas du Dr Mubarak Bin Zair.

Pour son premier examen par le Comité des droits de l'homme des Nations Unies depuis que l'ancien vice-président Abdu Rabu Mansour Hadi est devenu Président (janvier 2012) après des mois de contestation, le Yémen sera examiné par le Comité des droits de l'homme des Nations unies à New York, les 14 et 15 mars 2012.

Aujourd'hui, Saadeddine Shatila, représentant d'Alkarama au Liban peut reprendre ses activités consistant à l'aide aux victimes de violations des droits de l'homme ainsi que celle de faire pression sur les autorités pour faire respecter leurs obligations relatives aux droits de l'homme.M. Shatila, faisait l'objet d'une enquête menée par un juge d'instruction de l'armée pour « publication d'informations de nature à nuire à la réputation de l'armée libanaise » dans ce qui était clairement une tentative d'intimidation des défenseurs des droits de l'homme.

Neuf civils condamnés à des peines de prison par des juridictions militaires ont été libérés dans le cadre d'une mesure d'amnistie promulguée le 25 janvier dernier par le Conseil suprême des forces armées, à l'occasion du premier anniversaire de la révolution égyptienne. Si Alkarama accueille avec satisfaction la nouvelle de leur libération, elle reste préoccupée par la situation des milliers de civils traduits devant des tribunaux militaires et détenus arbitrairement.

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