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freemurad posterUne lettre ouverte à été adressée aujourd'hui par dix ONG au Premier ministre français, M.

(New York) - L'annonce faite par l'armée égyptienne le 24 janvier 2012, de lever l'état d'urgence, excepté dans les cas de "violence", est une incitation à des abus permanents, ont déclaré aujourd'hui Alkarama et Human Rights Watch. Les deux organisations de défense des droits de l'homme ont indiqué que le gouvernement devrait se référer au code pénal ordinaire et s'adresser aux cours d'assises civiles pour aborder la question des actes soi-disant criminels.

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Docteur Mourad Dhina a été arrêté hier à l'aéroport de Paris-Orly à la demande des autorités algériennes.

Dr Dhina, directeur exécutif de l'ONG arabe Alkarama pour les droits de l'homme, basée à Genève, s'était rendu à Paris pour assister à une séance du Conseil exécutif de Rachad

Mise à jour du 6 Janvier 2012: Nous avons appris aujourd'hui que M. Sami Dred a été libéré le 5 janvier 2011. Cependant, les familles respectives n'ont eu aucune nouvelle de son frère, M. Mahmoud Dred, ni de M. Mohammad Aswad, qui sont toujours disparus.

M. Abdullah Ahmed Moutie, 31 ans, détenu en Irak depuis 2004, risque une extradition imminente vers la Syrie, où il court un risque élevé de torture. Il y a environ un mois, son frère, M. Obeid Moutie, a succombé sous la torture au centre de détention d'Alep en Syrie. Si M. Abdullah Moutie devait être renvoyé en Syrie, il courrait lui aussi le risque d'être victime de mauvais traitements graves et de torture.

M. Michael Romig, de la Fondation Alkarama a achevé sa visite au Yémen, au cours de laquelle il a rencontré des membres du
gouvernement yéménite, des représentants des organisations yéménites des droits de l'homme, des journalistes et des victimes de la violente répression des manifestations que le pays connaît depuis février dernier.

M.

Le Caire, Genève

Aujourd'hui, 6 bureaux d'ONG locales et internationales situés en Égypte ont été perquisitionnés par des équipes d'enquêteurs et de procureurs accompagnés de militaires et de forces de sécurité en uniformes. Des mandats ont été délivrés pour fouiller et enquêter sur un total de 17 organisations, avec comme chefs d'accusation de « recevoir des fonds provenant de pays étrangers » et autres crimes selon la « loi NGO » très critiquée de 2002.

M. Omar Raad, un médecin syrien, a été arrêté le 14 septembre 2011 près de chez lui à Al-Zabadani, une ville proche de la frontière syro-libanaise. Ce jour-là, des membres de la Sûreté de l'Etat ont installé un barrage dans sa rue et ont arrêté M. Raad alors qu'il tentait de le franchir.

Ce jour-là, le 10 novembre 2011, Kamel Hamda allait rentrer déjeuner chez lui dans la banlieue de Damas, après une matinée passée au travail. C'est alors que des coups de feu éclatent à Harasta, dans l'allée Sayl, tout près de la mosquée de Cheikh Moussa : des agents de la Sûreté de l'Etat lui tirent dessus, le blessant grièvement à la jambe, le laissent gisant sur le sol inconscient pendant quinze longues minutes avant de le traîner jusqu'à une camionnette garée non loin de là. A ce jour, les services de la Sûreté de l'Etat continuent de nier son arrestation et sa détention.

Le 23 mai dernier, quatorze prisonniers condamnés à de lourdes peines pour infractions terroristes ont été enlevés en pleine nuit à la prison civile de Nouakchott par des éléments des forces armées sous le regard de leurs co-détenus. Parmi eux, figurent Mohamed Sebti et Mohamed Hmednah, deux Mauritaniens âgés de 26 et 27 ans.

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