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Le 4 septembre dernier, Ayo Jwan, jeune militant et défenseur des droits de l'homme kurde de 29 ans a été enlevé chez lui dans le gouvernorat d'Al-Hasakah par des agents de la sécurité politique. Sa famille reste toujours sans nouvelles de lui.

Hier, dimanche 18 septembre, les forces de sécurité yéménites dirigées par le neveu du Président Saleh s'en sont pris aux manifestants pacifiques près de la place Ali'tisam à Sanaa : à coups de bombes lacrymogènes et de tirs à balles réelles ils ont fait au moins 26 morts et 225 blessés. Des cadavres n'ont pas pu être encore identifiés.

Aujourd'hui s'achève la visite inédite de trois jours d'une délégation du Comité international de coordination des institutions nationales (CIC) des Nations unies à Alger présidée par Mme Rosslyn Noonan.

Radeef Mustafa, avocat défenseur des droits de l'homme et président du Comité kurde pour les droits de l'homme (Al-Rased) de 44 ans, est victime de mesures de persécutions de la part des services de sécurité syriens qui ont tenté de l'arrêter chez lui à Alep les 2 et 3 septembre derniers. Il a été forcé de fuir le domicile familial avec sa femme et ses quatre enfants pour tenter de leur échapper. S'il est arrêté, il y a de sérieux motifs de croire qu'il pourrait être torturé par les forces de sécurité syriennes.

Imed al Chibani a été arrêté le 10 juillet 2007, détenu au secret pendant dix mois et torturé au cours de cette détention. Il avait déjà été victime d'une disparition forcée entre 2005 et 2006, détenu sans être présenté devant un juge et isolé de sa famille pendant près d'un an.

Une petite ville. Voilà ce que pourraient peupler ces milliers de personnes dont on n'a plus de nouvelles depuis le début des événements en Syrie. Alors que les plus prudents avancent le chiffre de 3000, d'autres l'estiment à plus de 10 000. Tous cependant s'accordent sur l'augmentation nette des disparitions forcées ces derniers mois, résultat de la répression violente qui s'abat sur la population civile.

Etat partie au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, le Koweït sera examiné par le Comité des droits de l'homme (CDH) en octobre prochain, l'occasion pour la société civile de fournir des informations au CDH sur la situation des droits de l'homme dans le pays et sur le respect des droits civils et politiques des Koweïtiens .

Etat partie à la Convention contre la torture, le Maroc sera examiné par le Comité contre la Torture (CAT) au début du mois de novembre prochain, l'occasion pour la société civile de soulever toute question relative au problème de la torture dans le pays et de fournir des informations au CAT relatives à l'application de la Convention par l'Etat partie.

 

Le 16 février dernier, Abdelaziz Mohamed Al Wohaibi, avocat et défenseur des droits de l'homme, était arrêté pour avoir eu l'intention de créer un parti politique. Il avait, comme l'exige la loi, envoyé une demande d'autorisation au cabinet royal quelques semaines auparavant : la réponse lui avait été faite sous la forme d'une convocation au siège des services de renseignement, dont les agents l'ont arrêté sitôt qu'il s'est présenté, sans aucune forme de procédure légale.

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