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Le 19 avril 2021, Alkarama a été informée que le Groupe de travail des situations de la procédure de plainte (*) du Conseil des droits de l'homme (CDH) a décidé de rejeter notre communication sur l'Arabie saoudite. En attente depuis 2016, notre plainte documentait les violations flagrantes et systématiques des droits de l'homme commises par les autorités saoudiennes, en focalisant sur la détention arbitraire de dissidents pacifiques, notamment à la suite de procès inéquitables devant le Tribunal pénal spécialisé.

Un ancien détenu yéménite des prisons secrètes émiraties au Yémen a révélé qu'il avait été soumis à des tortures psychologiques et physiques aux mains des enquêteurs émiratis, lors de sa détention dans une prison secrète du complexe pétrolier de Balhaf. Ce complexe est géré par la société française Total, dans la province yéménite de Shabwa.

Le Comité sur les disparitions forcées (CED), chargé de surveiller la mise en œuvre par les Etats de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, a exhorté le gouvernement irakien à respecter ses engagements découlant de la Convention ratifiée le 23 novembre 2010.  

Le 15 avril 2021, Alkarama a soumis son rapport au Secrétaire général de l'ONU (UNSG) concernant plusieurs cas de représailles en Arabie Saoudite et aux Emirats Arabes Unis. En vertu de la résolution 12/2, le Secrétaire général de l'ONU soumet au Conseil des droits de l'homme un rapport annuel compilant les informations reçues sur les actes de représailles pour la coopération avec l'ONU dans le domaine des droits de l'homme.

Alkarama a lancé un appel urgent à la Rapporteure spéciale sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires, Agnès Callamard, concernant quatre journalistes détenus au Yémen, qui risquent d'être exécutés à la suite d'un procès devant le Tribunal pénal spécialisé des Houthis, sans aucune garantie de normes minimales de Justice.

Le 24 mars 2021, Alkarama a adressé un appel urgent au Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire (GTDA) afin d’obtenir la libération de M. Ahmed Abdallah Mohammed Sambi (63 ans), ancien chef d’État des Comores (2006-2011) maintenu arbitrairement en détention.

Au cours de la 130ème session tenue entre le 12 octobre et le 6 novembre 2020, le Comité des droits de l’Homme de l’Organisation des Nations Unies (ONU) a rendu sa décision dans l’affaire Achour Berkaoui, arrêté à El Mouradia (wilaya d’Alger) en 1994 par un groupe d’agents des forces de sécurité et disparu depuis.

Alia Awad, une photographe et journaliste égyptienne, détenue en prison depuis près de cinq ans, et  interdite de visite depuis près d'un an fait face à des risques imminents au cours de sa détention pour des raisons de  négligence médicale des suites d’une tumeur à l’utérus et autres maladies ayant pour conséquence  une détérioration grave de sa santé.

Le ministère koweïtien de l'Intérieur a arrêté un groupe d'anciens députés, de militants et d'universitaires lors d'une conférence de presse officielle pour manifester sa solidarité avec le député de l'Assemblée nationale Badr Al-Dahoum, dénonçant la décision de la Cour constitutionnelle d'annuler le statut parlementaire du député, sous prétexte qu'il ait insulté feu l'Emir du Koweït, Sabah Al-Ahmad. Les personnes arrêtées ont été par la suite libérées.

La fille du détenu marocain, Rachid Al-Ghribi Al-Aroussi condamné à 20 ans de prison, dont 17 ans et 7 mois se sont écoulées, a lancé un appel au roi Mohammed VI, lui demandant de libérer son père en vertu d'une grâce exceptionnelle due à son état de santé, selon une lettre obtenue par Alkarama.

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