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La famille du militant émirati Abd al-Salam Darwish al-Marzouqi est en deuil après la mort de son fils Salman, dont la santé s’était gravement détériorée en l’absence de son père condamné à dix ans de prison, dont neuf passés à la prison d’Al Razeen. Celui-ci est détenu à la suite de sa condamnation dans le cadre de l’affaire dite des « EAU 94 » en représailles pour avoir exercé ses droits à la liberté d’expression et d’opinion.

Le Comité des disparitions forcées de l’ONU, chargé de veiller à l’application de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées ratifiée par l’Irak le 23 novembre 2010, a exhorté, le 18 novembre 2021, l’État partie à localiser et M. Mohammed AL DARAJI disparu depuis son enlèvement le 10 février 2014 à son domicile.

Le citoyen danois d'origine libanaise Arabi Ali Muhammad Ibrahim a été libéré après 11 jours de détention arbitraire et en dehors de tout cadre légal. Le 29 octobre 2021, Alkarama avait adressé un appel urgent au Groupe de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées. Les forces de sécurité libanaises avaient enlevé M. Arabi Ali Muhammad Ibrahim, le 20 octobre 2021 dans le quartier Al-Mankoubin à Tripoli, au Liban.

Le 09 novembre 2021, Alkarama s’est adressé au Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire concernant la situation de Saud Al Hashimi arbitrairement détenu depuis son arrestation par les services de renseignement (Mahabith) le 02 février 2007.

Contexte

Des familles de détenus yéménites à Guantanamo  dans les prisons émiraties ont exprimé leur joie à la libération de leurs 12 détenus, après un parcours de souffrance qui a duré près de 20 ans, exprimant leurs remerciements pour les efforts des organisations de défense des droits humains qui ont soutenu leurs revendications et fait entendre leur voix au monde, jusqu'à ce que leur liberté soit enfin rétablie.

Alkarama exprime son choc suite au décès de l'universitaire saoudien Musa Al-Qarni pendant sa détention, après près de 15 ans de détention, malgré la publication d'une résolution de l'ONU confirmant la nature arbitraire de sa détention avec huit autres personnalités, dont le militant politique Saud Mukhtar Al-Hashemi, pour qui Alkarama avait soumis une communication aux procédures spéciales des Nations Unies.

Alkarama et une trentaine d’organisations non gouvernementales (ONG) œuvrant pour les droits de l’homme ont invité les États membres de l’Assemblée générale des Nations Unies à se joindre à la « déclaration conjointe interrégionale sur les représailles lors du dialogue interactif avec le Rapporteur spécial des Nations Unies sur la situation des défenseurs des droits de l'homme ».

Les organisations de la société civile soussignées expriment leur condamnation et leur profonde déception face à la décision du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies de mettre fin au mandat du Groupe d'éminents experts sur le Yémen, qui est le seul mécanisme international impartial chargé d'enquêter sur les violations des droits de l'homme et les violations flagrantes des droits de l'homme et du droit humanitaire commis par toutes les parties au conflit armé dans le pays.

L'ancien détenu yéménite des prisons émiraties, Abdul Qadir Al Shaibani (Al Budhaiji), est décédé quelques semaines après sa libération dans un état de santé très dégradé, des suites de la disparition forcée, des conditions de détention ainsi que des tortures subies.
Alkarama a lancé un appel urgent concernant Al Sheibani au Groupe de travail des Nations Unies sur les disparitions forcées et involontaires.

Le 28 septembre 2021, Alkarama a saisi le Groupe de travail de l’ONU sur les disparitions forcées de l’ONU concernant le cas de deux yéménites, Abkar Abdallah Abed Yahya BARKHALI et Tareq Ahmed Said Mohammed KHALEQ, tous deux enlevés dans le courant des années 2016 par les miliciens Houthis dans le gouvernorat d’Al Hudaydah dans l’ouest du Yémen.

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