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Alkarama, en collaboration avec 21 organisations de défense des droits humains, a lancé un appel urgent pour protéger l'avenir des enfants au Yémen. Elles ont mis en lumière les défis graves auxquels ces enfants sont confrontés, tels que la violence, le recrutement forcé, les abus sexuels et la privation d'aide humanitaire.

Aujourd'hui, alors que le monde célèbre la "Journée internationale pour mettre fin à l'impunité des crimes contre les journalistes", les journalistes yéménites font face à une situation extrêmement difficile, endurant violence, intimidation et assassinats en raison de leurs opinions et de leurs expressions. L'impunité dont bénéficient les auteurs de ces actes exacerbe encore ces violations.

Alkarama exprime sa profonde déception face à l'échec des négociations concernant les victimes d’enlèvement et de disparition forcée au Yémen, tenues dans la capitale omanaise, Mascate, sous les auspices des Nations Unies. Parmi les disparus figure le politicien Mohammed Qahtan, enlevé à son domicile de Sanaa il y a neuf ans. 

Des militants yéménites ont lancé une campagne de solidarité avec les employés des agences et organisations humanitaires enlevés par le groupe Houthi, connu sous le nom d'« Ansar Allah », exhortant les Nations Unies (ONU) à adopter une position plus ferme sur cette question. 

Il y a quelques jours, le groupe Houthi a mené une campagne d'enlèvements ciblant 13 employés d'agences de l'ONU et 11 autres travailleurs d'organisations de la société civile. 

Alkarama, ainsi que 39 organisations régionales et locales concernées par la liberté d’opinion, d’expression et les droits de l’homme, ont appelé toutes les parties au conflit au Yémen à respecter la liberté de la presse et à libérer immédiatement et sans condition les journalistes détenus pour leurs activités médiatiques, que ce soit dans les prisons houthies, les prisons du gouvernement yéménite ou les prisons d’Al-Qaïda. 

Alkarama condamne le bombardement d'un certain nombre d’habitations civiles par des hommes armés du groupe Houthi, qui se fait appeler « Ansar Allah », le mardi matin 19 mars 2024, tuant et blessant au moins 25 civils, dont des femmes et des enfants, et appelle à la fin de l'utilisation de cette méthode dans le cadre des outils de guerre. 

Chaque année, le 10 décembre est un rappel mondial de la Déclaration universelle des droits de l'homme, un point de référence qui définit les droits et libertés dus à chaque individu en tant qu'être humain dans notre monde.

Alkarama et 41 organisations internationales et locales concernées par la liberté d’opinion et d’expression et les droits de l’homme, ont condamné le blocage et la censure d’Internet au Yémen et ont souligné la nécessité de prendre des mesures immédiates pour mettre fin aux violations inquiétantes des libertés numériques, du droit d’accès à l’information et du droit de manifester et de protester. 

Le 11 octobre 2023, Alkarama a soumis sa contribution relative à la situation des droits de l’homme au Yémen dans la perspective de son prochain examen périodique universel (EPU) par le Conseil des droits de l’homme prévu entre le 29 avril et 10 mai 2024. 

Alkarama partage la joie des familles de quatre journalistes yéménites suite à leur libération après huit ans de souffrances et de mauvais traitements dans les prisons houthies, en vertu d’un accord d’échange de prisonniers et de personnes enlevées sous les auspices des Nations Unies et du Comité internati