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Le 11 mars 2025, Alkarama a soumis au Groupe de travail de l'ONU sur la détention arbitraire (GTDA) le cas de M. Abdullah Ali Abdulhafidh ABDELWAHAB, un commerçant yéménite arrêté arbitrairement aux Émirats arabes unis (EAU) et condamné à 15 ans de prison pour de simples publications sur Facebook. 

Alkarama exprime sa profonde inquiétude face aux rapports faisant état de raids et d'arrestations menés par les Émirats Arabes Unis contre des résidents palestiniens et arabes du pays pour leur solidarité avec le peuple palestinien face aux meurtres et au génocide commis par l'occupation israélienne à Gaza. 

Alkarama dénonce fermement les condamnations injustes prononcées par un tribunal émirati à l'encontre de 53 détenus politiques. La majorité d'entre eux avait fait l'objet d'Avis de la part du Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire qui avait appelé leur libération immédiate. 

Les Émirats arabes unis (EAU) ont, une fois de plus, jugé des dizaines de détenus politiques qui avaient terminé de purger leur peine, et ce, en dépit des Avis rendus par le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire (GTDA) dans lesquels les autorités avaient été condamnées puis exhortés à les libérer. 

Le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire (GTDA) a appelé pour la quatrième fois à la libération des dissidents pacifiques détenus condamnés à l’issue de procès inéquitables et détenus arbitrairement, malgré l’expiration de leurs peines, par les Émirats arabes unis uniquement pour avoir exercé leur droit à la liberté d'expression et exigé des réformes politiques. 

Les autorités aux Emirats Arabes Unies détiennent toujours plus de 60 prisonniers d'opinion qui ont purgé leur peine, pour certains depuis juillet 2022, mais qui restent derrière les barreaux, après une série de violations, de torture et de mauvais traitements, sous prétexte de « réhabilitation ». 

Alkarama condamne fermement l’extradition par la Jordanie de l’homme d’affaires émirati Khalaf Abdulrahman Al Rumaithi - condamné par contumace à 15 ans de prison dans le cadre de l’affaire dite « UAE 94 » par les autorités d’Abou Dhabi - malgré le risque de torture et de mauvais traitement et en violation flagrante de la Convention contre la torture à laquelle la Jordanie est partie. 

Le 05 aout 2022, Alkarama a soumis les cas de Ahmed Ghaith AL SUWAIDI, Ahmed AL ZAABI, Ali AL HAMMADI, Ibrahim AL MARZOOQI, Hassan AL JABIRI, Husain AL JABIRI, Shaheen ALHOSANI, Sultan Bin Kayed AL QASIMI, Abdulsalam Darwish AL MARZOOQI, Khalid Mohammed ALYAMMAHI au Groupe de travail sur la détention arbitraire (GTDA) concernant leur maintien en détention dans les centres Munasaha en dépit de l’expiration de leurs peines.

Le Comité contre la torture de l’ONU (CAT) a formulé plusieurs recommandations en vue de l’amélioration de la situation des droits de l’homme aux Émirats arabes unis (EAU) à l’issue de son examen initial lors de la 74ème session

L’éminent avocat et militant des droits humains Mohamed Al-Roken a purgé la totalité de sa peine de 10 ans d’emprisonnent prononcée contre à l’issue d’un procès inéquitable et de nombreux abus et de mauvais traitements en détention.  

La peine d’Al-Roken a pris fin le 17 juillet 2022 mais les autorités émiraties ont décidé de prolonger sa détention sans donner de raisons. Il est craint qu’il soit envoyé dans un des centres dit de « Munsaha » (ou centres de « conseil »).