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Les Émirats arabes unis (EAU) ont, une fois de plus, jugé des dizaines de détenus politiques qui avaient terminé de purger leur peine, et ce, en dépit des Avis rendus par le Groupe de travail des Nations unies sur la détention arbitraire (GTDA) dans lesquels les autorités avaient été condamnées puis exhortés à les libérer. 

Alkarama, ainsi que 39 organisations régionales et locales concernées par la liberté d’opinion, d’expression et les droits de l’homme, ont appelé toutes les parties au conflit au Yémen à respecter la liberté de la presse et à libérer immédiatement et sans condition les journalistes détenus pour leurs activités médiatiques, que ce soit dans les prisons houthies, les prisons du gouvernement yéménite ou les prisons d’Al-Qaïda. 

Le 15 avril 2024, Alkarama a soumis son rapport au Secrétaire général de l'ONU (UNSG) concernant la situation de Maître Mohamed ZIAN (81 ans), avocat condamné fin 2022 à une peine de trois ans de prison à l'issue d'un procès inique pour avoir publiquement critiqué les autorités sécuritaires. 

Dans la soirée du mardi 9 avril 2024, les forces de sécurité jordaniennes ont arrêté le jeune Syrien, Atiya Mohammed Salim, et son collègue Abdulrahman Al-Sheikh alors qu'ils se rendaient filmer une manifestation de solidarité avec le peuple palestinien contre l'agression israélienne dans la bande de Gaza. Cet incident s'est produit dans le quartier de Rabia à Amman à la veille de l'Aïd al-Fitr, les deux étant étudiants à la Faculté des médias de l'Université de Yarmouk en Jordanie. Atiya a été emmené au centre de sécurité de Shmeisani. 

Le jeudi 4 avril 2024, les autorités algériennes ont libéré M. Abderrahmane Zitout après avoir purgé sa peine de deux ans d’emprisonnement prononcée à l'issue d'un procès inique. 

M. Abderrahmane Zitout, frère de l'ancien diplomate et militant de l'opposition en exil M. Mohamed Larbi Zitout, avait été arrêté à titre de représailles contre son frère et condamné à deux ans d'emprisonnement, sur la base d'aveux extorqués sous la torture à l'ancien officier de l'armée M. Benhalima Mohamed Azzouz. 

Alkarama et l'Association internationale pour la protection des droits de l'homme (LIPDH) ont informé le Comité des droits de l'homme de l'ONU qu'Ahmed Khalil Mahmoud BRAIH - connu sous le nom d'Ahmed BRAIH -, victime de disparition forcée, a été détenu à la prison de Blida à Alger sous un autre nom attribué par les autorités pour, selon sa famille, dissimuler sa détention. 

Alkarama condamne le bombardement d'un certain nombre d’habitations civiles par des hommes armés du groupe Houthi, qui se fait appeler « Ansar Allah », le mardi matin 19 mars 2024, tuant et blessant au moins 25 civils, dont des femmes et des enfants, et appelle à la fin de l'utilisation de cette méthode dans le cadre des outils de guerre. 

Alkarama condamne le maintien en détention, par les autorités saoudiennes, des personnes ayant condamné les violations des droits de l'homme dans les territoires palestiniens occupés et appelle à leur libération immédiate. 

L’ex-militaire algérien, Benhalima MOHAMED AZZOUZ torturé en détention, Alkarama s’adresse en urgence à la Rapporteuse spéciale sur la torture Le 12 mars 2024, Alkarama s’est adressée en urgence à la Rapporteuse spéciale de l’ONU sur la torture afin de l’informer des sévices infligés à l’ex-militaire, Benhalima MOHAMED AZZOUZ, par les membres des services de sécurité dans la prison militaire d

Le dimanche 10 mars 2024, les Forces de dissuasion en Libye (FDS) ont libéré Abdelhakim Imbarak Muhammad Ali, connu sous le nom d’ « Abdelhakim AL MECHERI », après près de huit ans de détention arbitraire et en l’absence de procédure judiciaire, a appris Alkarama de ses sources.