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M. Maikel Nabil Sanad a été arrêté le 28 mars 2011 à son domicile sous prétexte d’avoir critiqué l’armée sur son blog. Il a fait l’objet d’un procès expéditif et a été condamné le 11 avril 2011 à 03 années d’emprisonnement et une amende. Il est actuellement détenu à la prison militaire du Caire.

Le 15 mai dernier, des milliers de jeunes égyptiens se sont rassemblés devant l'Ambassade israélienne à Giza, dans la banlieue du Caire, en commémoration de la « Nakba », l'exil palestinien après la création d'Israël en 1948.

C'est à quelques pas de la place Tahrir où ont débuté les manifestations du 25 janvier 2011 qu'Abderahman Fares, 30 ans, et quatre de ses amis qui avaient comme lui activement participé à la révolution, ont été arrêtés par des militaires le 1er février 2011.
Extraits de force de leur véhicule, les cinq hommes sont immédiatement emmenés dans les locaux des Services de sécurité, ils seront victimes de graves tortures. Violemment battu et torturé à l'électricité pendant son interrogatoire, M. Fares sera notamment questionné sur l'organisation des manifestations et sur ses dirigeants.

Mahmoud Abdelsamad Kassem, ouvrier de 35 ans, a été arrêté à son domicile le 6 avril 2009 par les agents des services de renseignement d'Etat, sans mandat d'arrêt. Il a été détenu pendant cinquante jours et torturé à de nombreuses reprises dans les locaux des services de renseignement à Nasr, puis transféré à la prison d'Abou Za'bal. Saisi de cette situation, le Groupe de travail sur la détention arbitraire (GTDA) a adopté le 4 mai 2011 l'avis 7/2011 confirmant les termes de la communication d'Alkarama du mois de décembre 2010 sur le caractère arbitraire de la détention de M.

Nizar Ahmed Sultan Abdelhalem a été arrêté le 29 mai 2010 après avoir répondu à une convocation des services de la sécurité d'Etat à Nasr. Détenu au secret pendant six mois, il a fait l'objet de diverses tortures visant à lui extirper des aveux sur sa présupposée appartenance à un groupe terroriste. M. Abdelhalem a contesté avec succès sa détention administrative devant la Cour suprême de sécurité d'Etat qui a émis un ordre de relaxe les 13 juillet et 7 août 2010.

M. Al Zumer, ingénieur agronome, avait 49 ans lors de son arrestation en octobre 1981. En 1982, la Haute cour de la sécurité d'Etat l'avait condamné à quinze ans de prison pour son implication supposée dans le meurtre du Président Anouar Al Sadate. Quelques mois plus tard, il est à nouveau jugé pour les mêmes faits, cette fois par un tribunal militaire au Caire qui le condamne à sept autres années de prison. Les deux peines seront cumulées. En octobre 2003, l'emprisonnement de M. Al Zumer devait toucher à sa fin, vingt-deux ans après sa condamnation.

A 15 heures (heure locale), des membres de la police militaire et des hommes non identifiés en civil ont pénétré dans les bureaux du Hisham Mubarak Law Center, rue Souk Al-Tawfikia, au Caire et ont arrêté plus de vingt membres d'ONG internationales et locales. Ces personnes étaient membres du Comité de défense des manifestants égyptiens. Lors de l'arrestation, ils ont été battus puis ont été emmenés. Leurs téléphones et d'autres objets de travail ont été confisqués.

Parmi les personnes arrêtées :

Alkarama est préoccupée par l'usage disproportionné de la force par les services de sécurité égyptiens contre les manifestants qui a déjà causé de nombreux morts. Les autorités égyptiennes s'efforcent d'empêcher la divulgation d'informations sur les violations actuelles. Elles ont pour cela totalement bloqué l'accès à Internet dans l'ensemble du pays et ont durci le système de censure des médias. Les rassemblements ont commencé il y a trois jours à travers tout le pays et les manifestants qui défilent réclament un changement politique démocratique et le départ du président Hosni Moubarak.
M. Al-Sayed Belal a été arrêté le 05 janvier 2011 à Alexandrie après avoir été convoqué puis détenu au poste de police d'Al-Labban. Cette arrestation intervient dans le contexte de l’attentat commis le 1er janvier contre une église copte à Alexandrie. 24 h plus tard, la famille a été informée de son décès. Le corps de la victime était couvert de traces de tortures.