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Douze citoyens égyptiens ont été enlevés par les services de police lors des élections du Conseil de la Chourah qui se sont déroulées mardi 1er juin 2010. Soixante-quatorze sièges représentant cinquante-cinq quartiers de vingt-sept gouvernorats sur vingt-neuf étaient en lice.

En dépit des moyens supplémentaires déployés par les autorités égyptiennes pour réprimer toute opposition politique à l''approche des élections, des représentants politiques de tous bords y ont participé.

Pour la libération des personnes détenues en vertu de la loi sur l'état d'urgence et la fin de l'état d'urgence en Egypte

Dans un discours prononcé le 11 mai 2010 devant l'Assemblée du Peuple, le premier ministre égyptien a annoncé la volonté du gouvernement de prolonger de deux ans l'état d'urgence.

M. Hassan Mahmoud Mohamed a été arrêté le 16 janvier 2010 à son domicile par des agents de la sûreté de l'Etat, battu, puis placé en détention secrète pendant presque deux mois au cours de laquelle il a été victime de graves tortures. Il a ensuite été transféré à la prison de Torah.
MM. Mohamed Al Mahdi Mohamed Attia, Atef Mohamed Amer, Osama Mohamed Obeid, Saad Abu Al Ainain Metwali, Badr Abdelaziz Mahmoud Al Fallah ont été arrêtés le 20 avril 2010 sur ordre du Parquet général à la suite d’un sit-in pacifique.
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Le 29 mai 2010, une trentaine de partisans des Frères musulmans, venus participer à un meeting électoral organisé par les habitants d'Abu Homs dans le gouvernorat d'Al-Baheira, ont été blessés suite à une intervention musclée des services de sécurité.
Après avoir procédé à une perquisition sans mandat de justice au domicile de M. Nasr deux jours avant, les agents de la sûreté de l’Etat lui ont demandé de se présenter à leur poste le plus rapidement possible, ce qu'il a fait le 28 avril 2010. Il a immédiatement été arrêté et a disparu depuis.


Alkarama a lancé le 25 mai 2010 un appel urgent au Groupe de travail sur les disparitions forcées et involontaires, le priant d'intervenir auprès des autorités égyptiennes afin que celles-ci libèrent M. Nasr ou le placent sous l'autorité de la loi.

M. Ahmed Abdellah a été arrêté le 3 juin 2008 par des agents des services de renseignement sans mandat de justice. Emmené au poste de police, il a été accusé pour trafic de stupéfiants. Présenté devant la justice, il a été acquitté mais maintenu en détention administrative malgré deux décisions de justice d'annulation. A ce jour, il n'a pas été libéré.

Alkarama a présenté au mois d'avril 2010 au Comité contre la torture une proposition de questions à soumettre à l'Etat égyptien dans le cadre du processus d'examen du cinquième rapport périodique.

Alkarama continue de recevoir des rapports faisant état de décès survenus dans les centres de détention égyptiens suite à des actes de torture. Le dernier cas reçu, celui de Tamer Mohamed Al-Baz'amara, ne fait pas exception.
M. Ibrahim Mohamed Moujahid a été arrêté le 8 mars 2010 par les agents de sécurité de l’institut d’art de Kwaisna alors qu’il procédait à l’affichage d’un communiqué des étudiants pour soutenir la mosquée d’Al Aqsa (Jerusalem). Ces agents l’ont amené à leur office où ils l’ont attaché et violemment battu sur toutes les parties du corps.