22 jan 2011
M. Al-Sayed Belal a été arrêté le 05 janvier 2011 à Alexandrie après avoir été convoqué puis détenu au poste de police d'Al-Labban. Cette arrestation intervient dans le contexte de l’attentat commis le 1er janvier contre une église copte à Alexandrie. 24 h plus tard, la famille a été informée de son décès. Le corps de la victime était couvert de traces de tortures.
Alkarama s'est adressée le 19 janvier 2011 au Rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires, lui demandant de bien vouloir appeler les autorités égyptiennes à ouvrir une enquête exhaustive et impartiale sur la violation du droit à la vie de M. Al-Sayed BELAL conformément à l’article 12 de la Convention contre la Torture, d’en identifier les auteurs, de les traduire en justice et de les condamner le cas échéant, de prendre également des mesures efficaces pour empêcher que de telles violations ne se reproduisent.
M. Al-Sayed Mohamed Al-Sayed BELAL (السيد محمد السيد بلال), âgé de 32 ans, père d’un enfant âgé de trois ans, chauffeur, résidait à Alexandrie. Il a été arrêté le 05 janvier 2011 à Alexandrie avoir été convoqué par les services de la sûreté de l’Etat et placé en garde à vue au poste de police d'Al-Labban.
Cette arrestation intervient dans le contexte de l’attentat commis le 1er janvier contre une église copte à Alexandrie. Des centaines de personnes auraient été ainsi arrêtées par les autorités et restent à ce jour pour la plupart détenues au secret et particulièrement exposées au risque de torture par des agents des services de renseignements.
Moins de vingt-quatre heures après l’arrestation de M. Al-Sayed BELAL, le 6 janvier, ses proches ont été contactés par le Centre médical Zeqileh situé près du poste de police Al- Labban où la victime était placée en garde à vue. Quand ils sont arrivés à l'hôpital, il était décédé, le corps couvert de blessures qu'ils attribuent à des actes de torture.
La famille a alors porté plainte auprès du parquet d'Alexandrie. Depuis, ses proches et notamment l’un de ses frères font l’objet de diverses menaces de la part des agents des services des renseignements.
Il apparaît évident que le décès de M. Al-Sayed BELAL est directement lié aux actes de torture qu’il a subi de la part des agents des services de renseignement durant son interrogatoire.
Alkarama s'est adressée le 19 janvier 2011 au Rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires, lui demandant de bien vouloir appeler les autorités égyptiennes à ouvrir une enquête exhaustive et impartiale sur la violation du droit à la vie de M. Al-Sayed BELAL conformément à l’article 12 de la Convention contre la Torture, d’en identifier les auteurs, de les traduire en justice et de les condamner le cas échéant, de prendre également des mesures efficaces pour empêcher que de telles violations ne se reproduisent.
M. Al-Sayed Mohamed Al-Sayed BELAL (السيد محمد السيد بلال), âgé de 32 ans, père d’un enfant âgé de trois ans, chauffeur, résidait à Alexandrie. Il a été arrêté le 05 janvier 2011 à Alexandrie avoir été convoqué par les services de la sûreté de l’Etat et placé en garde à vue au poste de police d'Al-Labban.
Cette arrestation intervient dans le contexte de l’attentat commis le 1er janvier contre une église copte à Alexandrie. Des centaines de personnes auraient été ainsi arrêtées par les autorités et restent à ce jour pour la plupart détenues au secret et particulièrement exposées au risque de torture par des agents des services de renseignements.
Moins de vingt-quatre heures après l’arrestation de M. Al-Sayed BELAL, le 6 janvier, ses proches ont été contactés par le Centre médical Zeqileh situé près du poste de police Al- Labban où la victime était placée en garde à vue. Quand ils sont arrivés à l'hôpital, il était décédé, le corps couvert de blessures qu'ils attribuent à des actes de torture.
La famille a alors porté plainte auprès du parquet d'Alexandrie. Depuis, ses proches et notamment l’un de ses frères font l’objet de diverses menaces de la part des agents des services des renseignements.
Il apparaît évident que le décès de M. Al-Sayed BELAL est directement lié aux actes de torture qu’il a subi de la part des agents des services de renseignement durant son interrogatoire.