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Le 19 août 2015, Alkarama a soumis au Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire (GTDA) une communication de suivi concernant la situation de Mohamed Hajib, Abdessamad Bettar, Ali Aarrass et Mustapha El Hasnaoui. Le Groupe de travail avait estimé, dans l'ensemble de ces cas, que la détention était arbitraire et a appelé les autorités marocaines à les libérer immédiatement et les indemniser de manière appropriée.

Dans sa contribution soumise au Sous Comité d'Accréditation (SCA) du Comité International de Coordination des institutions nationales des droits de l'homme (CIC) – en vue de l'examen par celui-ci de l'institution nationale des droits de l'homme marocaine, le Conseil National des Droits de l'Homme (CNDH), lors de sa prochaine session en novembre 2015 – Alkarama a rec

Le 15 juillet 2015, Alkarama a adressé une communication au Groupe de travail sur la détention arbitraire (GTDA) relative au cas de Hamo Hassani, un vendeur âgé de 23 ans lors de son arrestation en 2004, condamné par la suite à 15 ans de prison ferme sur la seule base d'aveux obtenus sous la torture et à la suite d'un procès manifestement inéquitable. Il est actuellement toujours détenu à la prison de Tiflet, ville située à 50 km à l'est de Rabat.

Le 30 juin 2015, Alkarama a adressé une communication au Rapporteur spécial sur l'indépendance des juges et des avocats (SR IJL), Mme Gabriela Knaul, relative au cas de Maître Mohamed Anbar (محمد عنبر) injustement révoqué de ses fonctions en octobre 2014 après avoir subi brimades et persécutions policières alors même qu'il était encore président de chambre à la cour de cassation de Rabat, la plus haute instance judiciaire du pays.

Le 17 juin 2015, Alkarama a saisi en urgence le Rapporteur spécial sur la Torture (RST) de la situation actuelle d'Abdessamad Bettar, torturé et transféré en isolement dans le quartier disciplinaire de la prison de Safi, dans laquelle il est détenu, pour avoir entamé une grève de la faim et revendiqué sa libération.

Le 23 mai 2015, Alkarama a adressé un appel urgent au Comité contre la torture (CAT) des Nations Unies pour demander que des mesures provisoires soient prises d'urgence afin d'annuler la procédure d'extradition vers l'Arabie Saoudite d'Abdul Rahman Alhaj Ali – un demandeur d'asile syrien qui avait fui les persécutions dans son pays en 2014 pour se réfugier au Maroc avec son épouse et ses enfants – sur la base d'un mandat d'arrêt de 2007 qui a déjà été exécuté et n'est donc plus justifié.

Le 20 février 2015, Alkarama a saisi les procédures spéciales des Nations Unies du cas de Rachid Ghribi Laroussi, arrêté en juin 2003 dans le cadre de la vaste campagne de répression qui a suivi les attentats de Casablanca et condamné à 20 ans de prison à l'issue d'un procès inéquitable.

Arrêté sans mandat de justice sur son lieu de travail à Tanger le 2 juin 2003, Rachid Laroussi a été détenu au secret pendant près de trois mois sans aucun contact avec l'extérieur et sans aucune procédure légale.

Le 24 novembre 2014, à la veille du second Forum mondial des droits de l'homme qui s'est tenu à Marrakech entre le 27 et 30 novembre 2014 les autorités marocaines ont ratifié le Protocole facultatif se rapportant à la Convention contre la torture (OPCAT), donnant ainsi l'espoir de voir le pays s'engager sur la voie d'une réelle mise en œuvre des droits fondamentaux des personnes privées de liberté.

Le 30 octobre 2014, Alkarama a saisi le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire du cas des deux frères, Mohammed et Kamal Al Shatbi, arbitrairement privés de leur liberté depuis leur arrestation sans mandat de justice les 25 et 27 septembre 2002.

Mohamed, 41 ans, et Kamal, 33 ans, ont été détenus au secret au centre de Témara, aujourd'hui fermé par les autorités, où ils ont été torturés pendant 50 jours pour leur faire avouer des crimes imaginaires.

Alkarama a adressé un appel urgent au Comité contre la Torture le 11 aout 2014, lui demandant de prendre des mesures provisoires visant à bloquer la procédure d'extradition de Sayed Omar Salem Omar, un citoyen égyptien, membre fondateur du Parti de la Liberté et de la Justice, l'aile politique des Frères Musulmans en Egypte, dont les membres font l'objet d'une répression sanglante de la part des autorités égyptiennes depuis maintenant plus d'un an.