Articles pour Maroc

Le 15 avril 2024, Alkarama a soumis son rapport au Secrétaire général de l'ONU (UNSG) concernant la situation de Maître Mohamed ZIAN (81 ans), avocat condamné fin 2022 à une peine de trois ans de prison à l'issue d'un procès inique pour avoir publiquement critiqué les autorités sécuritaires. 

Le Comité des droits de l'homme des Nations Unies (NU) s’est adressé aux autorités marocaines afin qu'elles prennent des mesures provisoires en faveur de l'avocat, Maître Mohamed ZIAN, condamné fin 2022 à une peine d’emprisonnement de trois ans à l'issue d'un procès inique et pour avoir publiquement critiqué les autorités. 

Mohamed Attaoui, détenu politique marocain et militant écologiste, a entamé une grève de la faim pour protester contre l'absence de décision dans le cadre d’une affaire montée de toutes pièces. 

Le 22 décembre 2023, Alkarama a soumis à la Rapporteuse spéciale des Nations Unies sur la violence faites aux femmes et aux filles, le cas de Mme Ouahiba KHOURCHECH, ex-officier de police marocaine, et de sa fille mineure, toutes deux victimes de multiples violations fondées sur le genre. 

Le 22 août 2023, Alkarama s’est adressé au Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit à l’environnement concernant le cas de M. Mohamed ATTAOUI, militant des droits de l’homme et écologiste engagé, victime de représailles et d’actes d’intimidation de la part des autorités locales et régionales de Midelt (Moyen-Atlas) depuis qu’il a dénoncé la contrebande du bois de cèdre dans les communes rurales de la région. 

Le 16 mai 2023, Alkarama a soumis une communication aux procédures spéciales de l’ONU, parmi lesquels le Rapporteur spécial sur le droit à la vie privée, pour les informer des multiples violations subies par Mme Ouahiba Khourchech, ancien officier de police ainsi que sa fille mineure.  

Victime de harcèlements pendant ses fonctions

Processus mené par les États au sein du Conseil des droits de l’homme (CDH) des Nations unies à Genève, l’Examen périodique universel (EPU) consiste à « passer en revue les réalisations de l’ensemble des États membres de l’ONU dans le domaine des droits de l’homme ».

Le Comité contre la torture des Nations Unies, initialement saisi par Alkarama le 30 octobre 2018, a reconnu la responsabilité de l’État marocain du fait des tortures subies par Mohamed Hajib à la suite de son arrestation et de sa condamnation pour de prétendus actes terroristes à dix ans de prison sur la seule base d’aveux extorqués sous la torture.

La situation des droits de l’homme au Maroc sera examinée pour la quatrième fois dans le cadre de son prochain examen périodique universel par le Conseil des droits de l’homme des Nations Unies prévu entre le 2 et le 18 Novembre 2022 à Genève.