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La chambre correctionnelle de la Cour d'Alger a condamné aujourd’hui à une peine d'une année d'emprisonnement ferme M. Karim Tabou, figure du mouvement de contestation pacifique né dans le pays né le 22 février 2019.  

M. Karim Tabou (42 ans) est le porte-parole de l'Union démocratique et sociale (UDS), un parti qu'il a créé en novembre 2012. Il a été, de 2006 à 2011, premier secrétaire du Front des forces socialistes (FFS), parti d’opposition algérien fondé en septembre 1963 par Hocine Aït Ahmed.

Le Comité des Nations Unies contre la torture (CAT) vient ainsi, après trois années de procédure, de rendre sa

Brahim Daouadji, un militant actif du Harak à Mostaganem, arbitrairement arrêté par la police le 11 octobre 2019, entame sa quatrième semaine de grève de la faim et son état de santé continue de se dégrader. Détenu à la prison de Mostaganem, il a été évacué en urgence le 5 novembre 2019 à l'hôpital de Mostaganem à la suite d'une hémorragie interne.

Garidi Hamidou, 76 ans, n'a jamais raté l'une des manifestations pacifiques qu'a connu Alger depuis le 22 février 2019. Il est le frère du martyr de la révolution de novembre 1954, Mohamed Garidi dont un quartier d'Alger porte le nom.

Comme chaque vendredi et pour la trentième fois, il se dirigeait, accompagné de voisins et connaissances de ce quartier populaire d'Alger vers la station de métro de Badjarah pour se rendre au centre d'Alger.

Alkarama a appris l’arrestation du militant politique algérien Karim Tabou le mercredi 11 septembre 2019 à son domicile à Douira par des agents en civil appartenant à un service de sécurité qui l’ont conduit vers une destination inconnue. Bien qu’ils aient assuré à son épouse qu'il serait libéré après deux heures, sa famille ignore jusqu'à présent le lieu de sa détention. Son avocat, Abdelghani Badi, s’est interrogé, selon les médias, sur les raisons de son arrestation et l’identité du service de sécurité qui l'a arrêté.

Alkarama a soulevé auprès de la Haut-Commissaire aux droits de l’homme des Nations Unies ainsi que le Secrétaire Général des Nations Unies la persistance de l’usage de la violence et des arrestations arbitraires de manifestants pacifiques. Ces actes ne constituent pas seulement une violation du droit international et du droit algérien, ils engagent également la responsabilité pénale individuelle des commandants et de leurs subordonnés auteurs de tels actes.

Le 6 mai 2019, la Cour de cassation qatarie a rendu un jugement définitif annulant la décision du Procureur général d’inscrire M. Abdulrahman Al Nuaimi sur une liste de terroristes en mars 2018.

La fondation Alkarama a saisi aujourd’hui les mécanismes des Nations Unies chargés de la protection et la promotion des droits de l'homme, encore une fois afin d'intervenir pour protéger le droit d'assemblée pacifique des citoyens algériens engagés depuis le 22 février 2019 dans le mouvement de protestation populaire.

La Fondation Alkarama a saisi aujourd’hui Madame la Haut-Commissaire aux droits de l’homme des Nations Unies, ainsi que les procédures spéciales concernées, sur la situation actuelle en Algérie, notamment après l’annonce d’un cinquième mandat présidentiel de M. Abdelaziz Bouteflika, actuellement hospitalisé à Genève.

Alkarama a notamment souligné l’ampleur des manifestations au cours desquelles plusieurs millions de personnes sont sortis dans les rues pour dire non à un cinquième mandat, appeler à un changement radical du régime et à l’instauration d’un Etat de droit.

Le quotidien suisse Le Temps a publié les 6 et 7 janvier 2018 un article signé par Sylvain Besson suggérant que la Fondation Alkarama est dans le viseur des services de renseignement suisses en raison de relations suspectes.

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