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Le 23 février 2015, Alkarama a saisi le Rapporteur spécial des Nations Unies sur le droit de réunion pacifique et d'association concernant l'arrestation de huit activistes par la police algérienne lors d'une manifestation pacifique qui s'est déroulé le 28 janvier 2015 devant le tribunal de Laghouat en soutien à Mohamed Reg, militant du mouvement des chômeurs de Laghouat.

Le Comité des Droits de l'Homme des Nations Unies a établi, au cours de sa 111ème session, la responsabilité des autorités algériennes dans l'assassinat de Nedjma Bouzaout, épouse Bousseloub, le 26 janvier 1996 dans la commune d'Oudjana près de Taher (wilaya de Jijel). Les auteurs de cette exécution sommaire, des éléments de la garde communale d'Oudjana, étaient accompagnés lors de leur crime par des militaires de l'Armée Nationale populaire (ANP) stationnés dans ce village.

Le 24 novembre 2014, Alkarama a adressé un appel urgent au Rapporteur spécial sur la liberté d'expression à la suite de l'arrestation arbitraire d'Abdellah Benaoum poursuivi et déféré devant le tribunal de Relizane pour avoir dénoncé les mesures discriminatoires prises par le recteur de l'université de la ville contre certains étudiants de la faculté de droit.

Lors de sa 111ème session qui s'est tenue à Genève du 7 au 11 juillet 2014, le Comité des droits de l'homme des Nations Unies a rendu sa décision dans l'affaire de l'arrestation suivie de la disparition de Lakhdar Bouzenia, député du Front Islamique du Salut (FIS) de Chefka, dans la wilaya de Jijel, située sur la côte au nord-est de l'Algérie.

Le Comité des Droits de l'Homme des Nations Unies a établi, au cours de sa 111ème session, la responsabilité des autorités algériennes dans l'assassinat des frères FEDSI le 19 avril 1997 dans le village de Tellata près de Taher dans la wilaya de Jijel. L'auteur principal de cette exécution sommaire n'est autre que le chef de Daïra (sous-préfecture) de Taher, Fourar Mehenni, accompagné lors de son forfait par le chef de la brigade locale de la gendarmerie (Dark al Watani) et le commissaire de police de Taher.

Lors de sa 11ème session tenue dans le courant du mois de juillet, le Comité des droits de l'homme de l'ONU a rendu sa décision dans l'affaire de Tahar Bourefis et son fils Bachir, arrêtés tous deux en 1996 par l'armée et la gendarmerie nationale algériennes et disparus depuis.

Au cours de sa 69 ème session, le Groupe de travail sur la détention arbitraire des Nations Unies a rendu une décision importante relative à la détention arbitraire de Djamel Laskri, architecte algérien âgé aujourd'hui de 54 ans, condamné à mort dans l'affaire dite de l'aéroport d'Alger et détenu depuis aujourd'hui près de 22 années ; le 26 août 1992 à 10 heures 45 une bombe explosait dans le hall central de l'aéroport d'Alger faisant 9 morts et 128 blessés et deux autres dans les agences d'Air France et de Swissair à Alger.

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Nasreddine Rarrbo, jeune militant de 26 ans originaire de Blida, a été victime de brutalités policières lors d'un rassemblement pacifique organisé par le mouvement RAFD le 17 avril, jour des élections présidentielles devant la Grande-Poste au centre d'Alger.

Le 8 novembre2013, le Comité contre la torture de l'ONU a adopté une décision relative au cas de Mounir Hammouche. Alkarama avait, le 12 janvier 2009, adressé une communication au Comité à la suite de son décès sous la torture en 2006 après son arrestation par des agents du Département du Renseignement et de la Sécurité (DRS) et sa détention au secret à Constantine.