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En septembre 2008, le Groupe de travail sur la détention arbitraire de l'ONU, groupe d'experts indépendants mandatés par le Conseil des droits de l'homme pour enquêter sur la situation des personnes détenues illégalement, a adopté l'avis 27/2008 concernant le cas de Khirat Al-Shatar et vingt-six autres personnes détenues en Egypte. Le Groupe de travail a qualifié leur détention d'arbitraire et a appelé le gouvernement égyptien à libérer tous ceux qui se trouvent encore en détention.
M. Hammam Al-Dobii a été enlevé le 22 mars 2010 à Sanaa par une vingtaine d’hommes en civil appartenant manifestement aux services de renseignements. Ils l’ont emmené vers une destination inconnue sans lui avoir présenté un mandat d’arrêt.

Alkarama a alerté le 31 mars 2010 le Groupe de travail sur les disparitions forcées lui demandant d'intervenir auprès des autorités afin que celles-ci placent au plus vite M. Al-Dobii sous la protection de la loi.

Le 28 mars 2010, le ministère de l'Intérieur égyptien a ordonné la détention administrative de 3 imams prêchant dans des mosquées dépendant du Ministère égyptien d'Awqaf. Il s'agit des personnes suivantes :

1. Sheikh Abdul Fattah Farag - Centre Bila
2. Sheikh Abdul Muqtadir Abdul Karim Abdul Muqtadir - Village d'Al-Nitaq

3. Sheikh Abdullah Hammad - Al-Kafr Al-Jadid

Les mesures de répression à l'encontre des journalistes et des défenseurs des droits de l'homme sont devenues monnaie courante en Egypte, où ni les lois égyptiennes, ni la législation internationale ne sont respectées. La dernière victime à avoir été persécutée pour ses activités est Hamdi Taha, un journaliste de 50 ans d'Aswan . Des agents des forces de sécurité de l'Etat et des services de la sécurité centale l'ont arrêté le 27 mars 2010 à l'aube au cours d'une descente à son domicile .
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Au cours d'un séminaire portant sur « la situation des droits de l'homme dans le monde arabe » dans le cadre de la 13ème session du Conseil des droits de l'homme qui s'est tenue au Palais des Nations, Alkarama a présenté son rapport annuel au titre de l'année 2009.

M. Otman Babi qui avait disparu après son arrestation le 10 mars 2010 par des agents des services de sécurité a été déféré à Salé  le 22 mars 2010 devant le juge d’instruction de la Cour d’appel de Rabat.


Alkarama  avait soumis un appel urgent le 22 mars 2010 au Groupe de travail sur les disparitions forcées le priant d'intervenir auprès des autorités marocaines.

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Alkarama a rencontré vendredi 19 mars Iyas Maleh, le fils de Haitham Al-Maleh, l'avocat syrien de 78 ans et défenseur des droits de l'homme qui avait été enlevé par les autorités syriennes le 14 octobre 2009 puis présenté devant un tribunal militaire ne respectant aucune des garanties minimales pour un procès équitable.

Alkarama vient d'apprendre que M. Ahmed Bamuallim, ancien parlementaire et figure de l’opposition politique au Yémen a été condamné le 23 mars 2010 à dix années d’emprisonnement par la cour de sûreté de l’Etat, juridiction d'exception, principalement sous l’accusation de porter atteinte à l’unité nationale.
Tout au long de l'année 2009, de nombreuses arrestations ont été effectuées dans la province d’Al Hadida sous  prétexte de lutte contre le terrorisme. Ce sont essentiellement  les milieux estudiantins et les personnes connues pour leurs activités politiques qui ont été touché. Les 10 personnes mentionnées ci dessous sont victimes de détention arbitraire depuis plus d'un an pour certaines.

M. Otman BABI, âgé de 27 ans a été arrêté et enlevé au domicile de sa famille à Casablanca par six agents des services de sécurité en tenue civile, le mercredi 10 mars 2010 en début de soirée. Après avoir procédé à une fouille du domicile en dehors des horaires prévus par la loi et en l'absence de mandat de perquisition, il a été emmené vers une destination inconnue.

Sa famille a immédiatement cherché à connaître les motifs de cette arrestation et surtout le sort qui allait lui être réservé mais vainement puisqu'à ce jour ses proches n'ont aucune idée du lieu où il se trouve.

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