Aller au contenu principal

Un premier groupe de six détenus yéménites de Guantanamo parmi les 18 qui ont été transféré aux Emirats arabes unis (EAU) est arrivé à Hadramot au Yémen. Le gouvernement des EAU n'a malheureusement pas respecté ses engagements à leur égard.
Le retour des détenus yéménites de Guantanamo par les Émirats arabes unis intervient après un parcours très difficile qui a duré environ 20 ans, à la suite de vastes campagnes médiatiques et de défense des droits de l'homme.

La Libye a connu récemment des assassinats de commandants sur le terrain dans les forces du général Khalifa Haftar. Il s'agit notamment de commandants recherchés pour crimes internationaux en raison de leur implication dans des crimes de guerre, y compris des exécutions contre des civils. Ces assassinats pourraient faire partie d'un stratagème pour liquider les témoins à charge contre les grands criminels recherchés pour la justice, et leurs partisans  régionaux et internationaux.

Le 14 juillet 2021, Alkarama a adressé un appel urgent au Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire sur la situation actuelle de M. Suleiman bin Ahmed bin Abdulaziz Al Duwaish arrêté, le 22 avril 2016 par la garde personnelle du prince héritier Mohammed Ben Salmane en raison d’une série de tweets critiques, et maintenu en détention au secret depuis lors.
Les faits

La Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Michelle Bachelet, a mis en garde contre les dangers de l'utilisation répandue et apparente du logiciel espion Pegasus pour enfreindre illégalement les droits des personnes surveillées, notamment des journalistes et des hommes politiques, dans le cadre d'outils visant à intimider les critiques et à faire taire les dissidents.

Le 21 juin 2021, Alkarama a soumis au Comité des Nations Unies contre la torture la liste des points et questions à soulever dans le cadre du 3ème examen périodique de l'Arabie Saoudite.
Organe conventionnel composé de dix experts indépendants, le Comité contre la torture est chargé de surveiller l’application de la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants adoptée le 10 décembre 1984 et ratifiée par l’Arabie Saoudite le 12 septembre 1989.

Le 1er juillet 2021, Alkarama a adressé un appel urgent au Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire (GTDA) sur la situation de M. Driss SEDRAOUI, président de la Ligue Marocaine pour la Citoyenneté et les droits de l'homme, arrêté et emprisonné pour avoir participé à un rassemblement organisé le 8 mars 2021 en l’honneur de la Journée internationale des femmes.

Les faits

Mary Lawlor, la Rapporteure spéciale de l'ONU sur la situation des défenseurs des droits de l'homme, a appelé le Maroc à cesser de "cibler les défenseurs des droits de l'homme et les journalistes qui défendent les questions de droits de l'homme liées au Sahara occidental, et à leur permettre de travailler sans représailles".

Alkarama partage la douleur de la  famille du détenu d'opinion émirati Mohammed Abdul Razzaq Al-Siddiq et la famille défenseuse des droits de l'homme, dans leur douleur suite au décès de la militante des droits de l'homme Alaa Al-Siddiq, décédée à la suite d'un accident de la circulation à Oxford en Grande-Bretagne.

Alkarama exprime sa consternation et sa profonde préoccupation suite à la décision de la Cour de cassation égyptienne sur les condamnations à mort prononcées à l'encontre de 12 personnes. Ces personnes sont  des dirigeants du groupe des " Frères musulmans " en Egypte, arrêtés dans le cadre de l'affaire du sit-in de Rabaa en 2013, après des procédures arbitraires prolongées et des procès dépourvus des garanties essentielles de justice.

S'abonner à