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Les familles de disparus de la région de Jijel, particulièrement déçues par l'absence de réponse des autorités algériennes à leur demande de vérité et de justice à la suite de la disparition de leurs proches, continuent, en désespoir de cause, de s'adresser aux instances compétentes de l'ONU.
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M. Abdelghani Ahmed Hussein Suleiman est menacé de renvoi forcé vers le Pakistan où il risque d'être soumis à la torture. Il est  détenu par les services de renseignements (Al Amn Assiyassi) à Sana'a depuis le 28 mai 2008 sans procédure légale.


Alkarama a saisi le Rapporteur spécial sur la torture le 24 décembre 2009 pour lui demander d'intervenir auprès des autorités yéménites et les interpeller à propos de la situation de M. Suleiman.

Alkarama a adressé aujourd'hui au Secrétaire général des Nations Unies une communication concernant l'affaire de M Haithem Al Maleh, avocat syrien de 78 ans et défenseur des droits de l'homme, qui doit comparaître devant un tribunal militaire, en dépit du fait qu'il n'a pas de statut militaire. Il est accusé d'avoir " disséminé de fausses informations qui pourraient affecter le moral de la nation ". Les autorités syriennes ont justifié l'arrestation et la comparution de M Al Maleh devant une autorité judiciaire militaire par l'état d'urgence en vigueur depuis 1963.
Deux exécutions extrajudiciaires distinctes, perpétrées par des agents des services de sécurité yéménites, ont eu lieu en juillet 2008 et juillet 2009. Malgré les ordres du ministère de l'Intérieur pour que les auteurs soient arrêtés et présentés au parquet, aucune mesure n'a été prise dans le cas de l'exécution de Saleh Al-Wasabi et les coupables courent toujours.
Dans un communiqué, des ONG libanaises et internationales expliquent que le gouvernement libanais, qui avait signé l'an dernier le protocole facultatif de la convention des Nations unies contre la torture, devait, sur base du protocole, mettre en place, dans un délai d'un an, un mécanisme de prévention de la torture, consistant notamment à effectuer des visites régulières dans les centres de détention. Or, jusqu'à la date limite du 22 décembre 2009, aucune institution nationale remplissant cette fonction n'a vu le jour.

MM. Abdullah Khowar et Salem Al Kuwari ont tous deux été arrêtés le 27 juin 2009 par des agents des services de la sécurité de l'Etat. D'abord détenus au secret pendant plusieurs semaines, ils n'ont toujours pas été présentés devant un juge et ne savent pas quelles sont les accusations retenues contre eux.

Alkarama a saisi le 22 décembre 2009 le Groupe de travail sur la détention arbitraire, lui demandant d'intervenir auprès des autorités qataries afin que celles-ci libèrent les deux personnes ou les présentent à la justice si des charges sont retenues contre eux.

Le Conseil des droits de l’homme se réunit le 17 février 2010 pour procéder à l’Examen périodique universel de l'Egypte. Alkarama a présenté dans ce cadre un rapport le 31 août 2009 qui vient d'être publié sur le site correspondant de l'ONU.
Jamal Al-Hajji, militant des droits de l'homme, a été arrêté par les services de sécurité le 9 décembre 2009. Il a été transféré à la prison de Jdeida, située à Tripoli, où il est détenu à ce jour. Aucun droit de visite n'a été accordé à sa famille.
Alkarama est surprise de la réponse des autorités syriennes au Groupe de travail sur la détention arbitraire, qui leur a demandé si M Nizar Rastanawi était toujours détenu. Le gouvernement syrien a déclaré que M Rastanawi avait été libéré. Or non seulement, il n'avait pas été relâché mais condamné à 4 années de prison. A la fin de sa peine fixée au 18 avril 2009, il n'a toujours pas été libéré. Sa famille, qui n'a depuis pas été autorisée à le voir, ne sait pas à quel endroit il est détenu. M. Rastanawi est considéré comme ayant disparu.
Ahmed Saad Douma, jeune blogueur de 20 ans, étudiant à l'Université de Tanta, a été arrêté par les Service de sûreté de l'Etat (SSI- Amn Al-Dawla) à la frontière de Rafah, entre Gaza et l'Egypte, le 4 février 2009. Il a été accusé " d'avoir tenté de traverser la frontière Est illégalement ". Le 10 février 2009, il est jugé par la Cour militaire qui l'a condamné à un an de prison et une amende de 2000 LE ($US 360). Il a été torturé durant son transfert à la prison et l'a été à nouveau le 5 décembre 2009.
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