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Le 26 janvier 1996, des agents de la garde communale d’Oudjana, dans la wilaya de Jijel, ont encerclé vers 7 heure du matin les domiciles des familles Yassad et Bousseloub. En raison des coups de feu sur la façade, Mme Nedjma Bouzaout a ouvert la porte et a été tuée à bout portant par l'un des membres de la garde communale.

Malik Medjnoun a entamé une grève de la faim le 25 juin 2010 appelant à enfin être jugé après presque onze ans de détention préventive. Il est accusé de complicité dans l'assassinat du célèbre chanteur Lounès Matoub le 25 juin 1998, ce qu'il a toujours nié.

Il n'en est pas à sa première grève de la faim. A chaque fois, des représentants de l'Etat lui ont rendu visite pour lui faire de fausses promesses et l'inciter à stopper sa grève. Cette fois-ci Malik est décidé de continuer jusqu'à ce qu'une date concrète et officielle pour son procès soit fixée.

Des agents des forces de sécurité combinées se sont rendus au domicile familial de la famille Fedsi le 19 avril 1997 à 6h du matin, et y ont arrêté M. Nasreddine Fedsi.

Le 25 juin 1998, Lounès Matoub, un des chanteurs algériens les plus engagés, est tué par balles par un groupe armé non identifié. Détenu depuis septembre 1999, Malik Medjnoune est accusé de complicité dans cet assassinat, ce qu'il a toujours nié. Malik qu'on surnommait le « petit Matoub » tant il appréciait ses chansons est emprisonné depuis sans jugement.
Plus de 10 ans après son enlèvement près de son domicile à Tizi-Ouzou par les services algériens du Département de la recherche et de la sécurité(DRS), Malik Mejnoun est toujours détenu préventivement en attente de son procès.
BOUZENIA_LAKHDAR Alkarama a été mandatée pour présenter une plainte au Comité des droits de l'homme concernant la disparition de M. Lakhdar Bouzenia, arrêté le 24 mai 1993, détenu au secret et torturé sauvagement, notamment en subissant une " crucifixion ", avant de disparaître au moment de son transfert vers la prison de Constantine quelques mois plus tard.
Les familles de disparus de la région de Jijel, particulièrement déçues par l'absence de réponse des autorités algériennes à leur demande de vérité et de justice à la suite de la disparition de leurs proches, continuent, en désespoir de cause, de s'adresser aux instances compétentes de l'ONU.
{besps}disparu-dec2009{/besps}
Alkarama a été mandatée pour présenter une plainte au Comité des droits de l'homme concernant la disparition de Tahar et son fils aîné Bachir Bourefis arrêtés en 1996 dans la wilaya de Jijel et disparus depuis.

Leurs arrestations et disparitions se sont déroulées dans le contexte du conflit armé généré par le coup d'état de janvier 1992 et caractérisé par une pratique systématique et généralisée d'arrestations arbitraires suivies de disparitions forcées.

Dans le cadre du suivi de quatre recommandations du Comité contre la torture, Alkarama a présenté à l'organe onusien une contribution relevant l'absence de mise en application de celles-ci.