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M. Maamar Ouaghlissi a été arrêté le 27 septembre 1994 sur son lieu de travail par trois agents en civil qui se sont présentés comme étant des membres de la sécurité (Al Amn), sans indiquer la raison de cette interpellation. Depuis, M. Ouaghlissi a disparu.
Alkarama a saisi le Comité des droits de l’homme des Nations Unies au nom de Madame Farida Khirani, épouse Ouaghlissi, de ce cas dans une Communication individuelle en date du 1er juillet 2009.
Alkarama a appris que M. Adel Saker, arrêté le 26 mai 2008 par la police de Tamalous (Skikda), a réapparu dans la prison de Skikda le 12 avril 2009, après avoir été détenu au secret par le Département des renseignements et de la sécurité (DRS) et en conséquence porté disparu.
L'institution nationale des droits de l'homme (INDH) algérienne, présidée par Me Farouk Ksentini, a été rétrogradée par le Comité international de coordination des institutions nationales (CCI). Cette décision constitue un revers pour la diplomatie algérienne qui n’a pas ménagé ses efforts pour discréditer les organes et les experts de l’ONU ainsi que les ONG et les militants des droits de l’homme engagés dans le dossier algérien.
Le Sous-Comité d’Accréditation du Comité international de coordination des Institutions nationales pour la promotion et la protection des droits de l’homme (CIC) a demandé à la Commission Nationale Consultative de Promotion et de Protection des Droits de l’Homme (CNCPPDH)  de lui fournir dans un délai d’une année les éléments établissant qu’elle n’a pas cessé de respecter les Principes de Paris.
L'institution nationale des droits de l'homme algérienne est sur le point de perdre son accréditation par le Comité international de coordination des institutions nationales (CCI).
Une Observation générale du Groupe de travail sur les disparitions forcées de l'ONU assimile la disparition forcée à un crime contre l'humanité.
Le Groupe de travail sur les disparitions forcées et involontaires de l'ONU (GTDF) a adopté une Observation générale à sa 87ème session, assimilant la pratique de la disparition forcée, lorsqu'elle a un caractère systématique et généralisé, à un crime contre l'humanité.

Alors que le Maroc a annoncé son intention de ratifier avant la fin de 2009 la Convention pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées, aucun signe comparable n'est émis par les autorités algériennes.
Alkarama a lancé un appel urgent au rapporteur chargé du suivi des recommandations du Comité des droits de  l'Homme, lui demandant d'intervenir auprès des autorités algériennes afin que celles-ci fassent enfin déférer Malik Medjnoun devant la justice. Accusé de complicité dans l'assassinat du chanteur engagé Lounès Matoub, il clame son innocence et attend depuis 10 ans d'être jugé. Il est en grève de la faim depuis le 31 janvier 2009.

Malik Medjnoun est détenu sans jugement depuis aujourd'hui près de dix (10) années.
Le Comité des droits de l'homme vient de publier sur son site  le rapport soumis le 5 novembre 2008 par Alkarama dans le cadre du suivi de ses recommandations par l'Etat algérien. L'examen aura lieu à la prochaine session du Comité.
Malik Medjnoun, accusé de complicité dans l'assassinat du chanteur engagé Lounès Matoub est détenu sans jugement depuis près de 10 ans. Pour protester contre cette situation, M. Malik Medjnoun a décidé d'entamer à partir de ce jour une grève de la faim illimitée.