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Après les attentats du 11 septembre, les Etats-Unis avaient établi une Commission nationale sur les attaques terroristes à l'encontre des Etats-Unis (Commission 9/11), qui avait émis une liste d'individus suspects. M. Al-Ghamdi, universitaire de 35 ans, en faisait partie. Il apparaissait également sur une liste établie par les autorités saoudiennes suite aux bombardements de Riyadh en mai 2003. M. Al-Ghamdi a tenu à se blanchir de ces multiples accusations et a proclamé son innocence.

Mahmoud Abdelsamad Kassem, ouvrier de 35 ans, a été arrêté à son domicile le 6 avril 2009 par les agents des services de renseignement d'Etat, sans mandat d'arrêt. Il a été détenu pendant cinquante jours et torturé à de nombreuses reprises dans les locaux des services de renseignement à Nasr, puis transféré à la prison d'Abou Za'bal. Saisi de cette situation, le Groupe de travail sur la détention arbitraire (GTDA) a adopté le 4 mai 2011 l'avis 7/2011 confirmant les termes de la communication d'Alkarama du mois de décembre 2010 sur le caractère arbitraire de la détention de M.

Nizar Ahmed Sultan Abdelhalem a été arrêté le 29 mai 2010 après avoir répondu à une convocation des services de la sécurité d'Etat à Nasr. Détenu au secret pendant six mois, il a fait l'objet de diverses tortures visant à lui extirper des aveux sur sa présupposée appartenance à un groupe terroriste. M. Abdelhalem a contesté avec succès sa détention administrative devant la Cour suprême de sécurité d'Etat qui a émis un ordre de relaxe les 13 juillet et 7 août 2010.

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Lors de sa session extraordinaire sur la Syrie, le 29 avril 2011, le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a voté la Résolution S-16/1 qui condamne formellement le gouvernement syrien pour son utilisation disproportionnée de la force contre des manifestants pacifiques.

M. Al Zumer, ingénieur agronome, avait 49 ans lors de son arrestation en octobre 1981. En 1982, la Haute cour de la sécurité d'Etat l'avait condamné à quinze ans de prison pour son implication supposée dans le meurtre du Président Anouar Al Sadate. Quelques mois plus tard, il est à nouveau jugé pour les mêmes faits, cette fois par un tribunal militaire au Caire qui le condamne à sept autres années de prison. Les deux peines seront cumulées. En octobre 2003, l'emprisonnement de M. Al Zumer devait toucher à sa fin, vingt-deux ans après sa condamnation.

Osama Mohsen Hussein et Mohamed Mohsen Hussein Al Saadi ont été arrêtés le 13 octobre 2007 à leur domicile familial et emmenés vers une destination inconnue, alors qu'ils étaient respectivement âgés de 14 et 17 ans. Leur famille est restée sans nouvelles d'eux pendant près de deux mois, avant d'être autorisée à leur rendre visite une fois par semaine. Ce n'est que quatorze mois plus tard, le 3 janvier 2009, que les deux frères sont présentés à la Cour de sécurité d'Etat, et non à la Cour pour mineurs comme le droit l'exigerait, et accusés d'appartenir à une organisation terroriste.

Le 31 janvier 2004, les agents des services de renseignement saoudiens, lourdement armés, ont perquisitionné la maison de M. Al Qahtani, entrepreneur de 35 ans. Sans lui présenter de mandat et sans l'informer des raisons de cette intervention, ils l'ont arrêté et emmené à la prison Abha, où il a fait l'objet de diverses tortures. Saisi de cette situation, le Groupe de travail sur la détention arbitraire (GTDA) a adopté le 3 mai 2011 l'avis 11/2011 confirmant les termes de la communication d'Alkarama du mois de décembre 2010 sur le caractère arbitraire de la détention de M.

Abdulrahim Al-Murbati, entrepreneur de 51 ans de nationalité Bahreïnie, a été arrêté à sa résidence secondaire de Médine le 22 août 2003 par des agents des services de renseignement saoudiens. Il a été détenu trois mois au secret à la prison de Ruwais, avant d'être transféré à la prison d'Alisha. Ce n'est qu'en décembre 2003 que sa famille a été informée de son sort et autorisée à lui rendre visite. Au cours de sa détention, M.

M. Al Bachr, professeur de 50 ans, a été arrêté à son domicile par des agents de la Police d'investigation saoudienne, habillés en civil. On ne lui a pas présenté de mandat d'arrêt, pas plus qu'on ne l'a informé des raisons de cette arrestation. Malgré les nombreuses tentatives de sa famille d'obtenir de ses nouvelles, elle ne sera informée de son sort que neuf mois plus tard.

M. Abdullah KHOWAR a été arrêté par des forces de sécurité saoudiennes le 21 avril 2011 au poste frontière de Salwa alors qu'il se rendait avec son véhicule personnel en Arabie saoudite. Le jour même, il a été autorisé à contacter brièvement par téléphone son épouse à qui il a confié qu'il ne connaissait pas les motifs de son arrestation et qu'il avait été emmené à la prison de Dammam.

M. Abdullah Ghanem Mahfoud KHOWAR ( عبد الله غانم محفوظ خوار) âgé de 30 ans, est commerçant et réside habituellement à Doha au Qatar.

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