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Deux exécutions extrajudiciaires distinctes, perpétrées par des agents des services de sécurité yéménites, ont eu lieu en juillet 2008 et juillet 2009. Malgré les ordres du ministère de l'Intérieur pour que les auteurs soient arrêtés et présentés au parquet, aucune mesure n'a été prise dans le cas de l'exécution de Saleh Al-Wasabi et les coupables courent toujours.
Dans un communiqué, des ONG libanaises et internationales expliquent que le gouvernement libanais, qui avait signé l'an dernier le protocole facultatif de la convention des Nations unies contre la torture, devait, sur base du protocole, mettre en place, dans un délai d'un an, un mécanisme de prévention de la torture, consistant notamment à effectuer des visites régulières dans les centres de détention. Or, jusqu'à la date limite du 22 décembre 2009, aucune institution nationale remplissant cette fonction n'a vu le jour.

MM. Abdullah Khowar et Salem Al Kuwari ont tous deux été arrêtés le 27 juin 2009 par des agents des services de la sécurité de l'Etat. D'abord détenus au secret pendant plusieurs semaines, ils n'ont toujours pas été présentés devant un juge et ne savent pas quelles sont les accusations retenues contre eux.

Alkarama a saisi le 22 décembre 2009 le Groupe de travail sur la détention arbitraire, lui demandant d'intervenir auprès des autorités qataries afin que celles-ci libèrent les deux personnes ou les présentent à la justice si des charges sont retenues contre eux.

Le Conseil des droits de l’homme se réunit le 17 février 2010 pour procéder à l’Examen périodique universel de l'Egypte. Alkarama a présenté dans ce cadre un rapport le 31 août 2009 qui vient d'être publié sur le site correspondant de l'ONU.
Jamal Al-Hajji, militant des droits de l'homme, a été arrêté par les services de sécurité le 9 décembre 2009. Il a été transféré à la prison de Jdeida, située à Tripoli, où il est détenu à ce jour. Aucun droit de visite n'a été accordé à sa famille.
Alkarama est surprise de la réponse des autorités syriennes au Groupe de travail sur la détention arbitraire, qui leur a demandé si M Nizar Rastanawi était toujours détenu. Le gouvernement syrien a déclaré que M Rastanawi avait été libéré. Or non seulement, il n'avait pas été relâché mais condamné à 4 années de prison. A la fin de sa peine fixée au 18 avril 2009, il n'a toujours pas été libéré. Sa famille, qui n'a depuis pas été autorisée à le voir, ne sait pas à quel endroit il est détenu. M. Rastanawi est considéré comme ayant disparu.
Ahmed Saad Douma, jeune blogueur de 20 ans, étudiant à l'Université de Tanta, a été arrêté par les Service de sûreté de l'Etat (SSI- Amn Al-Dawla) à la frontière de Rafah, entre Gaza et l'Egypte, le 4 février 2009. Il a été accusé " d'avoir tenté de traverser la frontière Est illégalement ". Le 10 février 2009, il est jugé par la Cour militaire qui l'a condamné à un an de prison et une amende de 2000 LE ($US 360). Il a été torturé durant son transfert à la prison et l'a été à nouveau le 5 décembre 2009.
Arrêté le 16 décembre 2007 par les services de renseignement saoudiens (al-Mabahit Al-Aama) au poste frontière d'Al-Khafdji situé entre l'Arabie saoudite et le Koweït, Nasser Al-Hajiri, ressortissant koweïtien âgé de 37 ans, est actuellement détenu au centre de détention des services de renseignement à Dammam. Son état de santé s'est gravement détérioré suite à des complications liées au diabète, l'hypertension artérielle et à la tumeur cérébrale grave dont il souffre. Depuis son arrestation, M. Al-Hajiri n'a été ni inculpé, ni traduit devant un magistrat.
Alkarama a appris que M. Ziad Wasef Ramadan, arrêté en Syrie en 2005, a enfin pu revoir sa famille après deux ans de détention au secret. Lors de cette rencontre le 23 août 2009, il est apparu que son état de santé s'est gravement détérioré en raison des conditions de détention en isolement depuis septembre 2007.

La famille de Ziad Ramadan lui avait rendu visite la dernière fois le 22 septembre 2007, après son transfert à " la section Palestine " de la prison de Damas. Avant leur dernière visite, toutes leurs demandes de visite avaient été rejetées.

Les autorités égyptiennes continuent activement d'arrêter toute personne qui défie le gouvernement. Agissant en toute impunité, ces actions sont presque toujours en contradiction avec les principes du droit interne égyptien et ceux du droit international ratifiés par l'Égypte. Les services de sécurité non seulement effectuent de multiples arrestations arbitraires mais aussi torturent les détenus afin de soutirer de faux aveux qui seront utilisées dans des procès inéquitables.
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