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Rachid Al-Masouri et Hamza Ahmad Yahya, deux citoyens yéménites détenus en Irak,, doivent comparaitre devant le tribunal irakien le 20 mai prochain, après des années de détention arbitraire et de mauvais traitements.

Hier, les proches de Shawki Omar, un détenu jordanien de 52 ans en grève de la faim depuis le 4 février dernier, ont organisé des rassemblements devant les ambassades irakiennes à Londres et à Amman pour protester contre sa détention arbitraire depuis 2004 et les tortures qu'il a subis reécemment. Shawki Omar avait été arrêté avec sa femme enceinte en octobre 2004 peu après son arrivée en Irak. Sa fille qui a aujourd'hui 7 ans demande la libération de son père.

Au lendemain de l'invasion américaine en Irak de 2003, plusieurs dizaines de citoyens non irakiens d'origine arabe ont été arrêtés, détenus arbitrairement et torturés entre 2003 et 2009 par les autorités irakiennes et américaines pour appartenance à la « résistance armée » contre les forces d'occupation américaines. Condamnés à de lourdes peines ou à la peine de mort suite à des procès expéditifs, ce groupe de détenus non irakiens est connu sous le nom des « Prisonniers arabes ». Rami*, détenu depuis 2006 à la prison d'Al Soussa, est l'un d'entre eux.

Le pouvoir exécutif irakien doit cesser de s'immiscer dans l'administration de la justice et de menacer les juges et les avocats. Alkarama dénonce les menaces proférées par le Premier Ministre irakien Nouri Al-Maliki, et demande au Rapporteur spécial sur l'indépendance des juges et des avocats, dans une lettre adressée à cette dernière le 6 novembre 2012, de faire la lumière sur l'état actuel dans lequel se trouve le système judiciaire irakien.

Nous apprenons aujourd'hui que Suleiman Abderraouf, ressortissant égyptien de 45 ans actuellement détenu à la prison d'Al-Khadimiya à Bagdad et dont la condamnation à mort a été récemment ratifiée par la présidence irakienne, risque d'être exécuté de manière imminente. Suleiman Abderraouf avait été arrêté en 2006 et condamné à mort à l'issue d'un procès inéquitable en 2008 sur la seule base d'aveux extorqués sous la torture.

pendaisons-irakLe 20 octobre dernier, la présidence irakienne annonçait qu'elle avait ratifié la condamnation à mort de cinquante-trois personnes, dont cinq ressortissants de pays arabes, sans toutefois préciser la date de l'exécution de la sentence.

M. Ibrahim Abdallah MOHAMED (إبراهيم عبدالله محمد), ressortissant yéménite,âgé de 25 ans a été arrêté le 24 janvier 2006 à l’occasion d’un contrôle d’identité par des soldats américains et irakiens alors qu’il entrait de façon régulière en Irak depuis la Jordanie. Emmené vers un lieu inconnu il a fait l’objet de mauvais traitements et délibérément privé de nourriture durant près d’une semaine.

M. Azzedine Mohamed Abdeslam BOUJNANE (عزالدين محمد عبد السلام بوجنان), ressortissant marocain, âgé de 28 ans.

M. Abdallah Hamoud AL-TWIJRI (عبد الله حمود التويجري), ressortissant saoudien, âgé de 29 ans a été arrêté en octobre 2004 par des soldats américains à la frontière syrienne à Al-Qa’im et directement emmené dans une caserne militaire où il est resté détenu environ 15 jours. Il rapporte avoir eu durant plusieurs jours la tête recouverte, les pieds et les mains liés, jeté à plat ventre sur le sol et exposé au soleil toute la journée avant d’être placé en cellule. Ses interrogatoires durant lesquels il a été sauvagement battu avaient lieu surtout la nuit.
M. Ismail Ibrahim AL-MAIQAL  (إسماعيل إبراهيم المعيقل), ressortissant saoudien, âgé de 29 ans.
Alors qu’il était entré de façon régulière sur le territoire irakien en octobre 2003, M. Ismail AL-MAIQAL a fait l’objet d’un contrôle d’identité à Bagdad par des soldats américains et a été emmené sans connaître les motifs de son arrestation vers une direction inconnue.