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Alors que les uns tentent encore d'exorciser les fantômes d'Abou Ghraïb et que d'autres se penchent sur le casse-tête juridique de la fermeture du centre de détention américain de Guantanamo, de nouveaux cas de tortures commises par les forces américaines en Irak continuent de faire surface et d'alimenter la longue liste des cas de tortures pratiquées par les Etats-Unis.

Alkarama a récemment reçu le cas d'un Palestinien réfugié en Irak, Mahmoud Al-Khayat qui, en cinq ans de détention, a été transféré entre huit centres de détention différents.

Mokhlif Al-Shammari, médiateur de 55 ans, a été inculpé par le bureau du Procureur général à Dammam pour « trouble à l'ordre public ». Ancien homme d'affaires d'Al-Khobar, dans la banlieue de Dammam (province à l'est de l'Arabie saoudite), il a été récemment pris pour cible par les autorités saoudiennes pour son travail de médiateur entre les communautés sunnites et chiites locales.

Selon nos sources en Arabie saoudite, il a été arrêté le 15 juin 2010 alors qu'il dînait chez un ami à Jubail, à 90 km au nord de Dammam.

M. Ashraf Abdulsalam a été arrêté le 28 juin 2010 alors qu'il faisait suite à une convocation au siège central des services des renseignements généraux à Amman. Il est détenu au secret et a été victime de tortures au siège des services des renseignements généraux à Amman.
M. Rachid Almakki a été enlevé à Casablanca le 23 avril 2010 par des agents des services de renseignements qui ont procédé à son arrestation sans mandat de justice, avant de l’emmener vers une destination inconnue.

Alkarama a adressé le 22 juillet 2010 un appel urgent au Groupe de travail sur les disparitions forcées ou involontaires lui demandant d'intervenir auprès des autorités marocaines afin que celles-ci libèrent M. Almakki ou le placent sous la protection de la loi.

M. Rachid Almakki, âgé de 33 ans est agent de vente de composants informatiques et demeure à Casablanca.
Damas prétend qu'il est détenu dans le cadre de l'enquête sur l'assassinat de l'ex-premier ministre libanais

Alkarama, Amnesty International et Human Rights Watch ont appelé aujourd'hui les autorités syriennes à libérer Ziad Ramadan qu'elles prétendent détenir pour qu'il puisse être interrogé par la mission d'investigation internationale enquêtant sur l'assassinat de Rafik Hariri, ancien premier ministre libanais. La déclaration conjointe des trois organisations de défense des droits de l'homme a été reproduite ci-dessous.

Malik Medjnoun a entamé une grève de la faim le 25 juin 2010 appelant à enfin être jugé après presque onze ans de détention préventive. Il est accusé de complicité dans l'assassinat du célèbre chanteur Lounès Matoub le 25 juin 1998, ce qu'il a toujours nié.

Il n'en est pas à sa première grève de la faim. A chaque fois, des représentants de l'Etat lui ont rendu visite pour lui faire de fausses promesses et l'inciter à stopper sa grève. Cette fois-ci Malik est décidé de continuer jusqu'à ce qu'une date concrète et officielle pour son procès soit fixée.

Le jeudi 22 juillet 2010, des organisations libanaises et internationales de défense des droits de l'homme ont adressé une lettre ouverte à M.
Alkarama vient d'apprendre que Nasser Al-Hajiri, citoyen koweïti, a été libéré sans jugement par les autorités saoudiennes. Il avait été arrêté le 16 décembre 2007 par les services de renseignement saoudiens à un poste-frontière alors qu'il se rendait au Koweït.

Nasser Al-Hajiri n'a, au cours de sa détention, jamais fait l'objet d'une accusation et n'a pas été présenté devant une autorité judiciaire compétente. Atteint d'un cancer, il n'a pas jamais été pris en charge médicalement.

Le Comité contre la torture a dans le cadre de sa nouvelle procédure de travail proposé à l'Etat égytien une série de questions pour lui permettre la rédaction de son cinquième rapport périodique en retard depuis plus de cinq ans.

Alkarama avait présenté une contribution dans le cadre de ce processus

 


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