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Instance onusienne chargée de veiller à l’application de la Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions forcées ratifiée par l’Irak le 23 novembre 2010, le Comité des disparitions forcées de l’ONU appelle régulièrement le gouvernement irakien à élucider les nombreux cas de disparitions forcées survenus dans le pays.
Malgré ses obligations, l’Irak manque à ses engagements et de nombreuses affaires attendent d’être éclaircies depuis de longues années.

62 organisations de défense des droits de l'homme, dont Alkarama, ont envoyé une lettre aux membres du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies avant la 48e session du Conseil, appelant à la formation d'un organisme d'enquête international se concentrant sur les affaires pénales au Yémen et assurant la continuité des travaux du Groupe d'experts éminents sur le Yémen dans le cadre d'un mandat continu ou pluriannuel .

Le 6 septembre 2021, Alkarama s’est adressé au Rapporteur spécial de l’Organisation des Nations Unies (ONU) contre la torture concernant la situation de Mohammed AL QAHTANI, défenseur des droits de l'homme et membre fondateur de l'Association saoudienne des droits civils et politiques (ACPRA), condamné le 9 mars 2013 à dix ans de prison et arbitrairement placé depuis en détention dans la prison d’Al Hai’ir (Riyadh) dans une section réservée aux détenus souffrant de troubles psychologiques.

Des sources saoudiennes de défense des droits de l'homme ont rapporté que le défenseur des droits de l'homme Issa Al-Nukhaifi avait entamé une grève de la faim pendant sa détention dans la prison d'Al-Ha'ir à Riyad, sans donner de détails sur la raison de cette grève. Toutefois, selon des informations fiables, les autorités saoudiennes ont récemment renforcé leurs mesures répressives à l'encontre des prisonniers d'opinion et des défenseurs des droits humains.

Le 24 août 2021, Alkarama s’est adressé au Rapporteur spécial de l’ONU contre la torture concernant la situation de Yasser ROUIBAH, 20 ans, victime de tortures et autres traitements inhumains et dégradants infligés par des policiers.

Le 11 août 2021, Alkarama s’est adressé au Groupe de travail de l’ONU sur la détention arbitraire concernant la situation de MM. Sulaiman Muhammad Salim SULAIMAN et Abdelhakim Imabarak Mohammed ALI, tous deux arrêtés  en 2016 par les « Forces Spéciales de dissuasion » en Libye.

Dans le cadre de ses politiques répressives continues contre les militants pacifiques, les autorités saoudiennes ont prolongé la peine de prison contre le militant détenu, Muhammad Abdullah Al-Otaibi, en ajoutant trois ans à sa peine initiale (pour avoir voyagé au Qatar en 2017) . Ceci porte donc la peine totale à 17 ans au lieu des 14 ans qui avaient été prononcé par le Tribunal pénal spécialisé lors d'un procès manifestement inéquitable.

Le Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire (GTDA) a regretté que le Gouvernement libyen d'accord national n'ait pas respecté les recommandations du groupe de travail concernant la libération de M. Mustafa Talib Younis Abdel Khaleq Al-Darsi, détenu arbitrairement depuis 6 janvier 2016, réclamant sa libération immédiate ainsi qu'une indemnisation.

Plus de 9 mois après son enlèvement et sa disparition forcée par les forces yéménites agissant au nom des Emirats Arabes Unis, le prédicateur yéménite Abdul Qadir Al-Badhiji (Al-Shaibani), pour qui Alkarama avait lancé un appel urgent au Groupe de travail des Nations Unies sur les Disparitions involontaires, a été libéré.

Un rapport publié par la Mission des Nations Unies en Irak (MANUI) et le Haut Commissariat aux droits de l'homme (OHCHR) a mis en évidence la nécessité de prévenir la torture dans les lieux de détention en Irak, y compris dans la région du Kurdistan, soulignant un certain nombre de questions qu'Alkarama avait soulevées ces dernières années à cet égard dans le cadre de ses préoccupations concernant la situation des droits de l'homme dans le pays.

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