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Alkarama a saisi aujourd'hui les procédures spéciales des Nations Unies de la situation de Sofiane Alazami enlevé dans la nuit du 5 au 6 Mai 2012, alors qu'il se rendait à Casablanca, pour rechercher du travail. Sa famille reste sans nouvelle de lui depuis cette date, malgré les démarches entreprises pour le retrouver.
Sofiane Alazami a quitté Fès pour se rendre à Casablanca, en espérant y trouver un travail. Il a appelé sa mère le 6 Mai vers 4h du matin pour l'informer qu'il était à Casablanca mais qu'il serait bientôt de retour à Fès.
Restée sans nouvelles de lui pendant plusieurs jours sa famille a tenté de le retrouver en annonçant sa disparition à la police. C'est ainsi que son père a pu apprendre que les numéros des appels reçus émanaient des renseignements généraux et du standard téléphonique du commissariat de Maarif à Casablanca.
Le père de Sofiane Alazami s'est donc rendu dans les différents commissariats de police pour s'enquérir du sort de son fils mais toutes les autorités saisies ont refusé de reconnaitre l'avoir arrêté et le détenir. Force est donc de constater qu'il est victime de disparition forcée.
Alkarama déplore la persistance de ces pratiques des services de sécurité que tout le monde espérait révolues, en particulier depuis les récentes réformes constitutionnelles.
Alkarama qui salue les dernières déclarations du ministre de la justice et des libertés condamnant la pratique de la torture dans les commissariats, l'appelle à intervenir avec force pour faire respecter les principes de l'Etat de droit et les obligations internationales du Maroc relatives à la protection des droits fondamentaux de la personne humaine.