05 mai 2008
Alkarama for Human Rights, 5 mai 2008
Abdussalam Il-Khwildy avait été arrêté le 17 octobre 2004 et condamné le 07 août 2006 à une peine de deux années d'emprisonnement. Alors qu'il aurait du être libéré de la prison Abou Slim à Tripoli le 17 octobre 2006, il a été transféré ailleurs et disparu. Son père a enfin pu lui rendre visite le 30 avril 2008 après un an et demi de disparition. Il reste toutefois détenu arbitrairement.
Alkarama avait sollicité le 3 décembre 2006 la Haut commissaire aux droits de l'homme, lui demandant d'intervenir d'urgence auprès des autorités libyennes.
Abdussalam IL-KHWILDY, né en le 18 octobre 1967, licencié en sciences économiques, marié et père de cinq enfants, demeure à Benghazi.
Il a été arrêté le 17 octobre 2004 et condamné le 07 août 2006 à une peine de deux années d'emprisonnement par une juridiction d'exception. Il était accusé d'avoir, en 1996, aidé son frère Khaled, officier dans l'armée de l'air libyenne, à s'enfuir du pays.
Depuis cette fuite, la famille n'a cessé de subir persécutions des autorités et représailles des " comités populaires " locaux.
Au mois d'avril 1998, le fils aîné, Djemaa Il-Khwildy, était exécuté sommairement sur la voie publique à Benghazi.
Quelques jours après cet évènement, tous les hommes de la famille de Khaled Il-Khwildy, dont Abdussalam, étaient arrêtés à leur domicile par les services de la sécurité intérieure.
Quelques mois plus tard, en juillet 1998, Mohamed Il-Khwildy qui était en fuite depuis l'arrestation des autres membres de sa famille, est tué à son tour à son domicile par les services de la sécurité intérieure.
Tous les hommes arrêtés ont, à des degrés divers, fait l'objet de mauvais traitements, et ce n'est que lorsque Abdussalam Il-Khwildy a reconnu avoir agi seul pour aider son frère à s'enfuir, que son père et ses jeunes frères ont été libérés après plus d'un mois de détention.
Abdussalam Il-Khwildy est pour sa part, resté en détention secrète pendant 9 mois au cours desquels il a été sauvagement torturé, avant d'être transféré en janvier 1999 à la prison d'Abou Slim à Tripoli. Après avoir passé 5 années en détention, il est libéré sans procès au mois de mai 2003.
Il est de nouveau arrêté le 17 octobre 2004 et condamné à deux ans de prison. Alors qu'il aurait dû être libéré le 17 octobre 2006, il est emmené hors de la prison d'Abou Slim.
Le 19 octobre 2006, il appelle son père par téléphone pour lui annoncer qu'il se trouve dans un lieu appelé " El Istiraha ", et qu'il sera probablement incessamment libéré.
Cependant, depuis cette date, ses parents n'ont plus eu aucune nouvelle de lui, et ont reçu la confirmation qu'il ne se trouvait dans aucune autre prison du pays. Les services de la sécurité intérieure refusaient de donner toute information et niaient le détenir, affirmant à son père que " de toute façon il avait été libéré ".
Abdussalam Il-Khwildy a enfin réapparu le 30 avril 2008 mais sa détention n'en est pas moins arbitraire puisqu'il a purgé sa peine depuis octobre 2006.
Nous rappelons que la Libye a ratifié le Pacte international relatif aux droits civils et politiques ce qui permet aux victimes de violations des principes du pacte de soumettre leur cas au Comité des droits de l'homme de l'ONU, habilité à examiner leur plainte.
Abdussalam Il-Khwildy avait été arrêté le 17 octobre 2004 et condamné le 07 août 2006 à une peine de deux années d'emprisonnement. Alors qu'il aurait du être libéré de la prison Abou Slim à Tripoli le 17 octobre 2006, il a été transféré ailleurs et disparu. Son père a enfin pu lui rendre visite le 30 avril 2008 après un an et demi de disparition. Il reste toutefois détenu arbitrairement.
Alkarama avait sollicité le 3 décembre 2006 la Haut commissaire aux droits de l'homme, lui demandant d'intervenir d'urgence auprès des autorités libyennes.
Abdussalam IL-KHWILDY, né en le 18 octobre 1967, licencié en sciences économiques, marié et père de cinq enfants, demeure à Benghazi.
Il a été arrêté le 17 octobre 2004 et condamné le 07 août 2006 à une peine de deux années d'emprisonnement par une juridiction d'exception. Il était accusé d'avoir, en 1996, aidé son frère Khaled, officier dans l'armée de l'air libyenne, à s'enfuir du pays.
Depuis cette fuite, la famille n'a cessé de subir persécutions des autorités et représailles des " comités populaires " locaux.
Au mois d'avril 1998, le fils aîné, Djemaa Il-Khwildy, était exécuté sommairement sur la voie publique à Benghazi.
Quelques jours après cet évènement, tous les hommes de la famille de Khaled Il-Khwildy, dont Abdussalam, étaient arrêtés à leur domicile par les services de la sécurité intérieure.
Quelques mois plus tard, en juillet 1998, Mohamed Il-Khwildy qui était en fuite depuis l'arrestation des autres membres de sa famille, est tué à son tour à son domicile par les services de la sécurité intérieure.
Tous les hommes arrêtés ont, à des degrés divers, fait l'objet de mauvais traitements, et ce n'est que lorsque Abdussalam Il-Khwildy a reconnu avoir agi seul pour aider son frère à s'enfuir, que son père et ses jeunes frères ont été libérés après plus d'un mois de détention.
Abdussalam Il-Khwildy est pour sa part, resté en détention secrète pendant 9 mois au cours desquels il a été sauvagement torturé, avant d'être transféré en janvier 1999 à la prison d'Abou Slim à Tripoli. Après avoir passé 5 années en détention, il est libéré sans procès au mois de mai 2003.
Il est de nouveau arrêté le 17 octobre 2004 et condamné à deux ans de prison. Alors qu'il aurait dû être libéré le 17 octobre 2006, il est emmené hors de la prison d'Abou Slim.
Le 19 octobre 2006, il appelle son père par téléphone pour lui annoncer qu'il se trouve dans un lieu appelé " El Istiraha ", et qu'il sera probablement incessamment libéré.
Cependant, depuis cette date, ses parents n'ont plus eu aucune nouvelle de lui, et ont reçu la confirmation qu'il ne se trouvait dans aucune autre prison du pays. Les services de la sécurité intérieure refusaient de donner toute information et niaient le détenir, affirmant à son père que " de toute façon il avait été libéré ".
Abdussalam Il-Khwildy a enfin réapparu le 30 avril 2008 mais sa détention n'en est pas moins arbitraire puisqu'il a purgé sa peine depuis octobre 2006.
Nous rappelons que la Libye a ratifié le Pacte international relatif aux droits civils et politiques ce qui permet aux victimes de violations des principes du pacte de soumettre leur cas au Comité des droits de l'homme de l'ONU, habilité à examiner leur plainte.