Le 20 décembre de chaque année, le monde célèbre la Journée internationale de la solidarité humaine, une occasion de mettre en avant l’unité de l’humanité dans toute sa diversité.
Dans sa résolution 60/209 adoptée le 17 mars 2006, l’Assemblée générale a défini la solidarité comme l’une des valeurs fondamentales et universelles devant régir les relations entre les peuples. À cet effet, elle a décidé de proclamer le 20 décembre Journée internationale de la solidarité humaine, afin de rappeler aux gouvernements la nécessité de respecter leurs engagements dans le cadre des accords internationaux, de sensibiliser l’opinion publique à l’importance de la solidarité, et d’encourager les débats sur les moyens de promouvoir cette valeur humaine.
Cette journée intervient alors que de nombreux gouvernements arabes s’emploient à criminaliser la solidarité envers les victimes de violations des droits de l’homme ou envers la juste cause palestinienne. Ce phénomène a été documenté par Alkarama dans de nombreuses affaires d’arrestations arbitraires et de disparitions forcées, notamment en Arabie saoudite et aux Émirats arabes unis. Selon de nombreux cas recensés, les victimes de cette criminalisation de la solidarité humaine sont soumises à des procès inéquitables en vertu des lois sur la cybercriminalité ou sur la lutte contre le terrorisme.
Dans ce contexte, Alkarama a observé que le gouvernement saoudien mène, depuis des décennies, une politique de répression et de restriction envers toutes les voix pacifiques opposées. Cependant, l’intensification de la répression à l’encontre de toute voix critique à l’égard de l’occupation israélienne en Palestine, ou en soutien au droit du peuple palestinien à l’indépendance, à l’autodétermination et à la résistance face à l’occupation, reste incompréhensible.
Les Émirats arabes unis adoptent une approche similaire en exerçant des pressions sur tous ceux qui expriment leur solidarité avec le peuple palestinien, y compris les résidents étrangers. Alkarama a exprimé sa vive préoccupation à ce sujet, soulignant que de telles pratiques constituent une violation du droit international des droits de l’homme et des obligations des États concernés en vertu de ce droit.