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Depuis 2011, le Maroc a entrepris une série de réformes institutionnelles qui consacrent la protection des droits de l'homme. La Constitution de 2011 consacre ainsi plusieurs droits et libertés fondamentales, et prévoit notamment que la détention au secret constitue un crime de la plus haute gravité.

À l'occasion de la Journée internationale des droits de l'homme, la Fondation Alkarama a présenté, le 8 décembre 2015, son 7ème prix annuel pour les défenseurs des droits de l'homme dans le monde arabe au militant des droits de l'homme omanais et ancien membre du Parlement, Talib Al Mamari, en reconnaissance de son important travail de défense des droits de l'homme dans son pays, en particulier depuis la répression de la société civile qui a suivi les manifestations de 2011.

Le 3 décembre 2015, alors que des membres de la coalition de l'opposition Union pour le Salut National (USN) se rendaient à Ali Sabieh pour des meetings, ils ont été arrêtés pour un contrôle de police au cours duquel l'un d'entre eux, Mohamed Abdallah Dabaleh, a fait l'objet d'un tir délibéré d'un gaz lacrymogène au torse, le faisant perdre conscience.

Le 5 novembre 2015, Fatima Karmad a été condamnée à un mois de prison ferme par la Cour d'appel de Taza après avoir porté plainte contre le Caïd (représentant local de l'État) qui l'avait violentée un mois auparavant. Par conséquent, cette mère de trois enfants âgée de 46 ans a été accusée par les autorités judiciaires de Taza « d'humiliation et violences » à l'encontre du Caïd local.

Le 25 novembre 2015, le Sous-comité des Nations Unies pour la prévention de la torture (SPT) a annoncé qu'il allait visiter dans le courant de l'année 2016 successivement, la Tunisie et la Mauritanie.

Le Groupe de travail sur la détention arbitraire (GTDA) a finalement adopté, le 4 septembre 2015, lors de sa 73ème session, un avis dans lequel il reconnaît le caractère arbitraire de la privation de liberté de Rachid Ghribi Laroussi.

Le 16 novembre 2015, Alkarama a envoyé une communication au Rapporteur spécial sur la torture (SRT) pour l'informer de la récente dégradation de l'état de santé d'Ali Aarrass, un citoyen belgo-marocain accusé de « participation à un réseau terroriste et trafic d'armes » dans le cadre de l'

Alkarama et la Ligue djiboutienne des droits humains (LDDH) appellent à nouveau les autorités djiboutiennes à libérer les opposants arrêtés au cours des derniers mois et détenus arbitrairement depuis. Alors que la justice a fait droit à la demande de relaxe des cinq mineurs détenus depuis leurs arrestations début novembre, de nombreuses personnes − dont Mahamoud Guedi Moussa − restent détenues à ce jour pour avoir exprimé leur opposition à un quatrième mandat consécutif du président actuel.

Le 10 novembre 2015, Alkarama a envoyé un appel urgent au Rapporteur spécial sur la torture (SRT) pour l'informer de la récente dégradation de l'état de santé d'Abderrahim Abourkha suite aux actes de torture et de mauvais traitements subis durant sa détention.

Le 12 novembre 2015, Alkarama et la Ligue djiboutienne des droits humains (LDDH) ont saisi le Rapporteur Spécial sur le droit de réunion pacifique et d'association (RS RPA) d'un appel urgent à la suite des récentes vagues d'arrestations à Djibouti qui ont touché de nombreux jeunes parmi lesquels des mineurs, dont 13 restent détenus à ce jour dans des conditions particulièrement difficiles dans les locaux de la gendarmerie ou à la prison de Gabode.

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