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Le Sous-Comité d'Accréditation (SCA) du Comité International de Coordination (CIC) des Institutions Nationales des Droits de l'Homme (INDH) a rendu ses conclusions dans son rapport sur l'IN

Hassan Bouras a été libéré le 18 janvier 2016 après avoir passé trois mois en détention provisoire à la prison d'El Bayadh. Ce journaliste et défenseur des droits de l'homme de 48 ans avait été arrêté à son domicile à El Bayadh le 2 octobre dernier. Sa libération fait suite à la décision du juge d'instruction de renvoyer son dossier devant le tribunal correctionnel d'El Bayadh. M.

Dans sa décision rendue le 16 décembre 2015, la justice italienne a, comme attendu, rejeté la demande d'extradition algérienne émise à l'égard du directeur juridique d'Alkarama, Me Rachid Mesli. En observant que ses activités de défense des droits de l'homme semblaient « difficilement conciliables avec celles d'un terroriste », la Cour a conclu que les accusations algériennes pourraient bien être le fruit  « d’une persécution politique ». Le gouvernement d’Alger n'ayant pas fait appel de cette décision, Me Mesli est aujourd'hui libre de voyager en Italie.

Le 19 janvier 2016, le tribunal des flagrants délits de Djibouti-ville a condamné Kadar Abdi Ibrahim, le co-directeur de publication du journal l'Aurore, à deux mois de prison avec sursis et a suspendu la publication de ce mensuel pour deux mois.

Un journaliste et défenseur des droits de l'homme marocain, Mustapha El Hasnaoui a récemment été placé en cellule d'isolement par l'administration pénitentiaire de la prison de Kénitra. Depuis le 7 janvier 2016, sa famille n'a plus de contact avec lui et se voit systématiquement interdire les visites.

Le 4 janvier 2016, Alkarama a saisi le Groupe de Travail sur la Détention Arbitraire (GTDA) des Nations Unies du cas d'Abdelkader Belliraj, un citoyen belgo-marocain de 59 ans condamné par les autorités marocaines à la prison à perpétuité en 2009 sur la seule base de ses confessions obtenues sous la torture − raison pour laquelle il avait bénéficié d'un non-lieu en Belgique en Octobre 2013.

Le 15 janvier 2016, Alkarama a alerté de nouveau les Rapporteurs Spéciaux des Nations Unies sur la promotion et la protection du droit à la Liberté d'Opinion et d'Expression (RS LIBX) et sur la torture (RST) du cas de Mohamed Ibrahim Waïss, un journaliste djiboutien

Le 11 janvier 2016, la gendarmerie a arrêté Mohamed Ibrahim Waïss, un journaliste indépendant de 41 ans travaillant pour la Voix de Djibouti. Régulièrement harcelé par les autorités du fait de ses prises de position, il est depuis détenu sans avoir été autorisé à voir sa famille ou son avocat, tandis que les accusations portées contre lui demeurent indéterminées.

Le 23 décembre 2015, Alkarama a saisi la Délégation interministérielle aux droits de l'homme (DIDH) du cas d'Abdul Rahman Alhaj Ali, arrêté le 30 octobre 2014 par la police marocaine à Kénitra et détenu jusqu'à ce jour sans base légale.

Le 21 décembre 2015, à l'aube, la police et l'armée djiboutienne ont violemment dispersé une cérémonie religieuse à Balbala, près de Djibouti-ville. Bien qu'il reste encore difficile d'estimer le nombre de victimes et de blessés, il apparaît que les forces étatiques ont eu recours à la force létale de manière disproportionnée.

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