Dans sa décision rendue le 16 décembre 2015, la justice italienne a, comme attendu, rejeté la demande d'extradition algérienne émise à l'égard du directeur juridique d'Alkarama, Me Rachid Mesli. En observant que ses activités de défense des droits de l'homme semblaient « difficilement conciliables avec celles d'un terroriste », la Cour a conclu que les accusations algériennes pourraient bien être le fruit « d’une persécution politique ». Le gouvernement d’Alger n'ayant pas fait appel de cette décision, Me Mesli est aujourd'hui libre de voyager en Italie.