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Alkarama a adressé le 19 août 2009 un appel urgent au Groupe de travail sur les disparitions forcées et involontaires, lui demandant d'intervenir auprès des autorités égyptiennes dans le cas de 16 ressortissants égyptiens qui ont disparu dans la province de Mansoura entre le 2 et le 26 juillet 2009 après avoir été arrêtés par les services de renseignements de l'Etat (SSI). Ces personnes figurent parmi un groupe de 29 personnes ayant pour la plupart disparu dans des circonstances similaires le 2 juillet 2009.
Dr Ashraf Abdel Ghaffar, vice-secrétaire général de l’association médicale égyptienne a été arrêté le 2 juillet 2009 à l’aéroport t du Caire alors qu’il voulait se rendre en Turquie. Depuis, il est détenu arbitrairement, a été torturé et ne peut poursuivre son traitement médical.
Alkarama a adressé le 5 août 2009 une communication au Rapporteur spécial contre la torture pour lui demander d’intervenir en urgence auprès des autorités égyptiennes.
Sheikh Messaad Bachir Ali Al Hadj, ressortissant soudanais, professeur de sciences islamiques très connu au Soudan et dans le monde islamique, a été arrêté arbitrairement le 22 juin 2009 et détenu pendant deux semaines au secret en Egypte. Il est rentré à Khartoum le 7 juillet 2009.

Alkarama a soumis le 10 juillet 2009 une communication urgente au Rapporteur spécial contre la torture pour lui demander d'intervenir auprès des autorités égyptiennes.
Alkarama a été informée de l'arrestation de 25 personnes le 17 mai 2009 par agents des services de sécurité. Accusées d'appartenance à l'organisation des Frères musulmans. Toutes ont été torturées et sont actuellement détenues à la prison de Sahrawi 2 à Wadi El Natroun.

Notre organisation a saisi le Rapporteur spécial sur la torture de ces cas, lui demandant d'intervenir auprès des autorités égyptiennes.

M. Fares Barakat souffre de graves blessures des suites d'une chute du quatrième étage d'un immeuble provoquée le 17 mai 2009 par un officier des services de renseignements.
17 personnes ont disparu entre 1992 et 1997, après avoir été arrêtées par des agents du Service de renseignements de la sûreté de l'État (SRS). Toutes ont été aperçues dans leurs locaux.

Alkarama a soumis le 15 mai 2009 au Groupe de travail sur les disparitions forcées une communication comportant une liste de 17 personnes qui avaient été arrêtées entre 1992 et 1997. Certains de ces hommes avaient été arrêtés avec d'autres personnes qui ont par la suite été libérées.

M. Tarek Abdelmoujoud Al ZUMER (طارق عبد الموجود الزمر), âgé actuellement de 49 ans, ingénieur agricole, a été arrêté en Octobre 1981 et accusé de conspiration dans l'affaire de l'assassinat du président Anouar Al Sadate. Il a été condamné en 1982 par la haute cour de sûreté de l'Etat à 15 années d'emprisonnement.

Jugé une nouvelle fois à raison des mêmes faits par le tribunal militaire du Caire quelques mois plus tard, il a encore été condamné à une autre peine de 7 années d'emprisonnement ; ces deux peines ont été cumulées.

Magdi Ahmed Hussein, (57 ans), l'un des principaux opposants au gouvernement égyptien, a été arrêté le 31 janvier 2009 au poste frontalier de Rafah à son retour de la bande de Gaza. Il a immédiatement été présenté devant un tribunal militaire le 11 février 2009 et condamné à 2 ans de prison et à une amende de 5.000 livres égyptiennes (900 dollars). Il purge actuellement cette peine dans la prison d'Al Mourj, Le Caire.
Alkarama attire l'attention du Rapporteur spécial sur la torture sur plusieurs cas de décès sous la torture, une pratique généralisée en Egypte et qui a tendance à se perpétuer en raison notamment de l'impunité totale qui est assurée aux auteurs par les autorités publiques.
Alkarama for Human Rights, 12 janvier 2009

Alkarama vient d'être informée officiellement de l'avis N° 27/2008 rendu au cours de sa dernière session par le Groupe de travail sur la détention arbitraire de l'ONU concernant la détention de 26 membres dirigeants de l'organisation des Frères Musulmans égyptiens.