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Depuis le début des manifestations, le nombre d'arrestations suivies de disparitions forcées de manifestants et de militants pacifiques ne cesse d'augmenter dans le cadre d'une vague de répression menée par les autorités syriennes. Cette pratique, qui tend à se systématiser, expose les détenus enlevés à un risque accru de tortures.

 

 

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M. Saadeddine Shatila, représentant de notre organisation au Liban a été convoqué hier matin, 25 juillet 2011, au bureau des services de renseignement de l'armée libanaise.

M. Mohammad Al Ashtar, maçon de 38 ans et père de sept enfants, s'est rendu le 13 mai dernier au commissariat de police d'Al-Rastan pour y déclarer le vol de ses effets personnels. Immédiatement arrêté au commissariat, il a été embarqué vers une destination inconnue et demeure disparu à ce jour. Selon nos sources, son nom avait été communiqué à tous les centres de police par les services de sécurité syriens, qui le soupçonnaient d'avoir organisé les récentes manifestations pacifiques dans la ville de Rastan.

Depuis le début des manifestations en Syrie, des centaines de détentions arbitraires, de disparitions forcées et de violations des droits de l'homme ont été, et continuent d'être commises par les autorités dans l'impunité la plus totale.

Enfin, le procès tant attendu a eu lieu ce 18 juillet 2011. Présenté comme étant celui de l'assassinat du célèbre chanteur Lounès Matoub, commis le 25 juin 1998, deux hommes étaient au banc des accusés: Malik Medjnoune et Abdelhakim Chenoui. Arrêtés en 1999, ils ont été sauvagement torturés dans un centre du Département du Renseignement et de la sécurité (DRS).

Arrêté chez lui le 30 juin 2011 par des agents des services d'enquête criminelle en civil, M. Al Sayed a directement été emmené au centre de police de Farag où il a été torturé par les agents Ali Maher et Saïd Chaarwy. Les deux hommes l'ont notamment forcé à se déshabiller et l'ont brûlé avec des cigarettes avant de lui raser les cheveux, la barbe et les sourcils. Il a ensuite été battu et interrogé sur son cousin Taher, recherché par les services de police et au sujet duquel il n'avait pas la moindre information.

Houd et Alkarama demandent la libération d'Abdallah Saleh, 14 ans et d'Adel Addawoudi, 16 ans, deux adolescents enlevés par deux responsables politiques et séquestrés à la prison central de Baida depuis quatre semaines.

Un gigantesque incendie a ravagé aujourd'hui les plus grandes archives juridiques du Yémen, celles de l'organisation de defense des droits de l'homme Houd, partenaire local d'Alkarama. Certains émettent l'hypothèse que les uniques bénéficiaires de cet incident ne sont autres que les services de sécurité yéménites, lesquels sont impliqués dans des affaires de violations des droits de l'homme dans le pays.

Le 3 février 2011, Mohammed Kamal et Ahmed Mahmoud Othman, deux étudiants de 17 et 18 ans, ont été arrêtés par l'armée égyptienne pour n'avoir pas respecté le couvre-feu. Ils ont été détenus au secret et torturés jusqu'à leur procès et leurs familles n'ont pu avoir de leurs nouvelles qu'à travers les journaux.

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