Ziad Ramadan, citoyen syrien, est accusé par les autorités de son pays d'être impliqué dans l'assassinat de Rafiq Hariri. Bien qu'il ait purgé sa peine, il est aujourd'hui arbitrairement détenu dans le quartier palestinien de la prison de Damas.
Le 21 février dernier, il a été condamné à six ans d'emprisonnement suite à un procès inéquitable qui s'est déroulé à huis clos et sans qu'il ait pu bénéficier de l'assistance d'un avocat. Etant donné qu'il était détenu depuis le 21 juillet 2005, il était clair que la peine prison de six ans qui a été prononcée prenait en compte les cinq années et demie qu'il avait déjà purgées. Les autorités syriennes ont cependant refuser de le libérer en juillet dernier, et sa famille n'est plus autorisée à le voir depuis le 17 du même mois.
En septembre 2009, Alkarama avait soumis son cas au Groupe de travail sur la détention arbitraire, lequel avait confirmé le caractère arbitraire de sa détention un an après, exigeait sa « libération immédiate » ainsi que « l'octroi d'un dédommagement ». Les autorités sont restées sourdes à cet appel et la famille de Ziad est très affectée par l'incertitude que génère sa situation.
Notre organisation demande à nouveau aux autorités syriennes de respecter leurs obligations en vertu des législation nationale et internationale et de libérer Ziad Ramadan.