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M. Murad Al-Mukhlif est détenu à la prison de Dammam sans procédure légale depuis février 2010. Il a subi de telles tortures au niveau du dos que ses deux jambes sont paralysées. Il continue à être maltraité et ne bénéficie pas des soins nécessaires. Sa famille est menacée de représailles pour avoir saisi les autorités saoudiennes de sa situation.

A l'occasion d'une conférence organisée ce matin à Beyrouth, onze organisations des droits de l'homme ont appelé les autorités libanaises à mettre un terme à toute forme de harcèlement dirigé contre Saadeddine Shatila, représentant de l'organisation des droits de l'homme Alkarama qui documente les cas de tortures perpétrées par les forces de sécurité. Les organisations ont aussi déploré les mesures d'intimidation utilisées à l'encontre des défenseurs des droits de l'homme par les services de sécurité, mesures qui tendent selon elles à être systématiques.

M. Salem MOHAMED a été arrêté à son domicile le 28 juin 2011 par des  membres des services de la sécurité intérieure qui ont investi avec violence son domicile. Ces services ont cependant nié le détenir et refusé de prendre les médicaments apportés par le père de la victime.


M. Salem Al Ragoubi Salem MOHAMED, âgé de 31 ans est enseignant universitaire ; marié et père de deux enfants il réside avec sa famille à Abou Slim, Tripoli.

M. Mohamed Hajib de nationalité allemande et marocaine a été arrêté en juillet 2009 au Pakistan. Après avoir été détenu pendant six mois, il a été libéré sans connaître le motif de son incarcération. Arrivé en février 2010 au Maroc, il a immédiatement été arrêté à l'aéroport de Casablanca et placé en garde à vue durant laquelle il a été torturé et contraint de signer des aveux sur la base desquels il a par la suite été condamné à 10 ans de prison.

Banias, le 28 mai 2011. Il est trois heures de l'après-midi quand Issam Sayouh, agent de la sécurité militaire, se présente chez Annas Darwish Ammar accompagné de dix hommes qu'il fait attendre au bas de l'immeuble pour n'éveiller aucun soupçon. Avant que les manifestations ne commencent, Issam Sayouh travaillait à la raffinerie de Banias avec le père de celui qu'il s'apprête à arrêter.


Enlèvements, arrestations, détentions arbitraires, menaces de mort sont le lot quotidien des journalistes yéménites qui tentent tant bien que mal de faire leur travail dans le contexte de crise actuel. Alkarama a soumis au Rapporteur spécial sur la liberté d'expression les cas de sept d'entre eux, dont deux femmes, qui ont été persécutés au cours des derniers mois pour avoir couvert des manifestations.

Awad Jassem Al-Abbas, 36 ans, habite avec sa femme et ses quatre enfants à Al-Dmaier, Reef Damas, en Syrie. Le 14 mai 2011, une cinquantaine d'agents des services de renseignement des forces aériennes de Damas ont débarqué chez lui sans mandat d'arrêt ou de perquisition pour arrêter son frère Hussein, un militant politique qui a participé dernièrement à l'organisation de manifestations pacifiques dans la banlieue de Damas. Hussein était absent ce jour-là. Aussi, les agents ont "pris en otage" Awad et l'ont emmené vers une destination inconnue.

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