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M. Mohamed b. Hussein b. Ghanem Al Qahtani et six autres personnalités saoudiennes ont été arrêtés le 16 février 2011 par des agents en civil à leur lieu de résidence respectif sans qu'un mandat d'arrêt ne leur ait été présenté. Cette arrestation est en relation avec leur projet de création d'un parti politique réformateur, projet adressé au roi personnellement dans le but de solliciter son autorisation.

M. Fathi Tarbal, avocat, qui avait été arrêté le 15 février 2011 par des agents des services de la sécurité intérieure, a été libéré le lendemain en raison de la forte mobilisation  devant le siège de ces services de sécurité. En tant que défenseur des droits de l'homme il informe régulièrement les procédures spéciales de l'ONU des violations des droits de l'homme commises en Libye.

Mme Tal Al-Mallouhi, jeune blogueuse, arrêtée le 27 décembre 2009, vient d'être condamnée le 14 février 2011à cinq ans de prison par la Haute cour de Sûreté de l'Etat à Damas pour intelligence avec un pays étranger.

M. Thamer Alkhodr a été arrêté le 3 mars 2010, les agents ont procédé à son arrestation sans qu'un motif ni un mandat de justice ne lui aient été présentés ; il a été emmené dans leurs locaux où il a été détenu au secret durant deux jours. a été incarcéré le 5 mars 2010, à la prison d’Al Hayr où il a été détenu dans une cellule isolée durant trois mois et 16 jours, période au cours de laquelle il a été torturé.

Alkarama a adressé le 3 février 2011 une Communication au Comité des droits de l'homme afin qu'il examine  l'affaire de M. Saleh Salem HMEED. Arrêté en 1986, il avait été gravement torturé et accusé d'avoir commis un crime sans preuves puis détenu arbitrairement à la suite d'un procès inéquitable. Lorsque ses enfants ont voulu porter l'affaire sur la place publique en 2007, ils ont été arrêtés et ont subi les pires tortures.

A 15 heures (heure locale), des membres de la police militaire et des hommes non identifiés en civil ont pénétré dans les bureaux du Hisham Mubarak Law Center, rue Souk Al-Tawfikia, au Caire et ont arrêté plus de vingt membres d'ONG internationales et locales. Ces personnes étaient membres du Comité de défense des manifestants égyptiens. Lors de l'arrestation, ils ont été battus puis ont été emmenés. Leurs téléphones et d'autres objets de travail ont été confisqués.

Parmi les personnes arrêtées :

Nous, organisations de la société civile internationale, appelons tous les gouvernements ainsi que les organisations régionales et internationales à dénoncer fermement et sans équivoque la répression violente actuelle menée par les autorités égyptiennes contre les manifestants. Nous les appelons également à demander au gouvernement d'entreprendre une réforme démocratique et d'engager sa responsabilité pour toutes les violations qui se sont produites à travers toute l'Egypte depuis le 25 janvier.

Pour réprimer les manifestations, le gouvernement égyptien a fait un usage excessif de la force.

Radeef Mustafa, un avocat défenseur des droits de l'homme syrien qui défend souvent des prisonniers de conscience pro bono risque d'être radié de l'Association du Barreau syrien. Il a entre autres été accusé de « menacer la sécurité intérieure » et de « diffuser de fausses nouvelles ». Une audience devant l'Association du Barreau a été prévue pour le 30 janvier 2011.
Alkarama est préoccupée par l'usage disproportionné de la force par les services de sécurité égyptiens contre les manifestants qui a déjà causé de nombreux morts. Les autorités égyptiennes s'efforcent d'empêcher la divulgation d'informations sur les violations actuelles. Elles ont pour cela totalement bloqué l'accès à Internet dans l'ensemble du pays et ont durci le système de censure des médias. Les rassemblements ont commencé il y a trois jours à travers tout le pays et les manifestants qui défilent réclament un changement politique démocratique et le départ du président Hosni Moubarak.
M. Al-Sayed Belal a été arrêté le 05 janvier 2011 à Alexandrie après avoir été convoqué puis détenu au poste de police d'Al-Labban. Cette arrestation intervient dans le contexte de l’attentat commis le 1er janvier contre une église copte à Alexandrie. 24 h plus tard, la famille a été informée de son décès. Le corps de la victime était couvert de traces de tortures.
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